Bien connaître ma commune de Herve

Sommaire

 

Fiche n° 4

L’ACTION SOCIALE

 

Vue d’ensemble

 

La population de notre commune s’élevait au 31 décembre 1999 à 16.471 habitants (8.400 femmes et 8.071 hommes). Parmi eux, 820 personnes n’ont pas la nationalité belge. Les étrangers sont essentiellement issus le l’Union Européenne (environ 750 dont 420 italiens).

Les 16.471 habitants de Herve composent 6.277 ménages (parmi lesquels 1.330 isolés).

La population est en constante augmentation depuis la fusion des communes (en 1977 : 13.196 habitants; en 1991 : 15.744 habitants).

 

La population est répartie comme suit :

 

Battice

5.450

Bolland 616
Chaineux 1.405
Charneux 1.532
Grand-Rechain 1.486
Herve 4.074
Julémont 373
Xhendelesse 1.535

 

 

La structure de la population par catégorie d’âge est la suivante :

De 0 à 4 ans 980
De 5 à 18 ans 3.226
De 19 à 40 ans 5.156
De 41 à 60 ans 4.359
De 61 à 99 ans 2.750

 

 

Au 1/1/1998, le revenu médian (le plus fréquent) s’élève à 935.000 BEF, contre 870.000 BEF pour l’arrondissement de Verviers et 695.000 BEF pour l’ensemble de la province de Liège. La commune de Herve jouit, à cet égard, d’une situation privilégiée.

 

Comme partout ailleurs, ce revenu médian traduit mal l’accentuation de l’écart entre les hauts revenus et les revenus faibles.

Ainsi, le nombre de chômeurs et de minimexés a évolué de la manière suivante au cours des 20 dernières années :

chômeurs
minimexés
réfugiés politiques
1990
1996
896
67
10
1998
851
77
18
1999
989
85

 

Notre avis

 

L’action sociale est essentiellement menée par le CPAS (voir fiche n° 5 sur le CPAS).

 

La commune a ouvert en 1995 une crèche qui peut accueillir 18 enfants et qui occupe 4,5 personnes.

Il existe également une cellule de lutte contre l’exclusion sociale (1 employé) chargé d’orienter les demandeurs d’emploi et d’organiser des formations pour adultes en collaboration avec des associations de terrain. Ce service organise également dans les écoles primaires de l’entité des séances d’animation de prévention des assuétudes (tabac, drogue, TV, mode, etc) et des écoles de devoirs.

 

La coordination entre la commune, le CPAS et les associations de terrains est trop souvent limitée à l’appui apporté par les associations dans l’exécution des activités sociales. Il est dès lors nécessaire d’améliorer la concertation entre ces trois acteurs et des les impliquer dans l’analyse des besoins et des moyens à mettre en oeuvre pour y répondre.

Le soutien de la commune aux associations de terrain présentes dans le domaine social doit être poursuivi et développé par un apport réciproque des expériences et compétences.

 

La commune devrait également développer d’initiative des actions dans des domaines oubliés, par exemple les maisons de jeunes.

 

Nos propositions

 

  • Mettre sur pied une commission sociale pluraliste chargée d’étudier les projets et les modalités de l’action sociale de la commune. Participeraient à cette commission des mandataires communaux, des conseillers de l’aide sociale, des représentants des associations de terrains et des représentants de la population. Cette commission favoriserait aussi la concertation entre la commune, le CPAS et les associations de terrains.

 

  • Développer la vie associative dans des domaines peu favorisés : ex : maisons de jeunes, activités culturelles.

 

  • Poursuivre de manière privilégiée l’aide financière et logistique apportée aux associations de terrains présentes dans le domaine social.