Bien connaître ma commune de Herve

Sommaire

 

Fiche n° 5

Le C.P.A.S.

 

 

Vue d’ensemble

 

Le centre public d’aide sociale est le bras social de la commune. Il assume des missions légales et des missions facultatives. Ses missions légales, auxquelles il ne peut se soustraire, sont l’octroi de l’aide sociale et du Droit à l’intégration sociale (minimex) pour permettre à chacun de vivre conformément à la dignité humaine.

 

A coté de ces missions légales, le centre peut développer une véritable action sociale en créant différents services à la population.

 

A Herve, le CPAS a développé les services suivants :

 

    • maison de repos et de soins : 122 lits

 

    • appartements pour personnes âgées (en face de la maison de repos)

 

    • logements de réinsertion (… maisons)

 

    • service de repas chauds à domicile

 

    • service d’entretien et de réparation ???

 

    • service de télévigilance

 

    • service de maintien à domicile

 

    • service de réinsertion socio-professionnelle

 

    • service de médiation de dettes

 

 

D’autres services sont assurés par convention avec les organismes suivants :

 

    • aide aux familles et aux personnes âgées : Croix Jaune et Blanche et Aides Familiales Rurales

 

 

    • aide ménagère : Télé-Entraide

 

 

    • garde d’enfants : crèche communale avec le Centre de la Petite Enfance

 

 

L’organe de gestion du CPAS est le conseil de l’aide sociale. Il doit être représentatif du conseil communal. Les membres (11 membres à Herve) sont élus, sur présentation d’un membre du conseil, par le conseil communal. Le conseil de l’aide sociale élit en son sein un président et un bureau permanent chargé de la gestion journalière.

 

Le CPAS dispose d’une relative autonomie par rapport à la commune qui en est toutefois le premier pouvoir de tutelle.

 

Les tâches sont assurées par le personnel du CPAS, qui dispose aussi d’une structure administrative placée sous la responsabilité du secrétaire (Philippe JEHOLET) et du receveur (Maria BEURTHIER) pour la partie financière. Le personnel du CPAS comptait au 31/12/1998 un total de 75 personnes (en équivalents temps plein), dont 60 personnes pour la seule maison de repos.

 

Financièrement, l’équilibre du budget du CPAS est obligatoirement assuré par la commune. En 1999, l’intervention communale s’est élevée à 42,9 millions.

 

Pour l’année 1998, le compte du CPAS présentait des dépenses ordinaires (à l’exercice propre) d’un montant total de 158 millions et des recettes ordinaires d’un montant total de 161 millions.

Sur base du compte du CPAS, le coût net des principaux services se présentait comme suit :

 

    • maison de repos : 11,7 millions

 

 

    • aide sociale : 17,3 millions

 

 

    • repas à domicile : 1,2 millions

 

 

    • logements pour personnes âgées : 1,4 millions

 

 

    • services d’aide familiale : 1,2 millions

 

 

    • administration générale : 5,1 millions.

 

Ce coût a été couvert principalement par l’intervention communale (37,3 millions) et par le fonds spécial de l’aide sociale versé par la Région wallonne (4,1 millions).

 

Notre avis

 

Le bilan de la gestion du CPAS est globalement positif. Des initiatives nouvelles ont été prises (logements d’insertion, médiation de dettes, construction d’appartements pour personnes âgées).

Toutefois, certains services sont encore inexistants ou pourraient être améliorés.

Ainsi, l’offre de logements sociaux accessibles à chacun de manière égale est largement insuffisante. Ainsi, les logements adaptés aux personnes âgées et aux personnes handicapées sont trop peu nombreux. Ainsi, l’accueil des réfugiés politiques n’a pas été organisé, que du contraire (fin 1999, sur 44 « dossiers » à charge de la commune de Herve, seuls 11 « dossiers » étaient domiciliés sur la commune, faute d’une capacité d’accueil suffisante) et cette carence a été palliée par l’initiative privée (ASBL Le Toit).

D’autre part, nous voulons éviter la formation de ghettos en favorisant la cohabitation interculturelle et intergénérationnelle.

Nos propositions vont en ce sens.

 

 

Nos propositions

 

    1. Développer un service d’aide au logement qui intègre la mise sur pied d’une agence immobilière sociale dont l’objectif est d’offrir des logements sociaux à loyer réduit par l’octroi de primes ou de garanties aux propriétaires.

    2. Confier au Conseil de l’aide sociale (représentation pluraliste) l’attribution des logements sociaux sur base de critères strictement définis ainsi que la représentation de la commune dans les sociétés de logement social. Nous voulons ainsi mettre fin au risque de voir la maîtrise du logement social confisquée par certains mandataires politiques.

    3. Favoriser le décloisonnement des infrastructures d’aides sociales en les intégrant dans leur milieu de vie. Ainsi, plutôt que d’agrandir la maison de repos, nous préférons la construction ou l’aménagement dans les villages d’habitations et appartements pour personnes âgées et pour personnes handicapées. Ainsi, nous voulons développer un service d’accueil de jour pour les personnes âgées ou fragilisées.

    4. Mettre sur pied dans notre commune ou participer à un projet d’emploi-formation pour personnes défavorisées, notamment par une meilleure utilisation de l’article 60 (mise au travail de minimexés).

    5. Pratiquer une vraie politique d’accueil et d’intégration des réfugiés (mise à disposition de logement et encadrement adéquat).

    6. Prévoir un accueil et un accompagnement pour les personnes maltraitées (femmes, personnes âgées, enfants, …)

 

 

 

N’hésitez pas à nous transmettre vos propositions !