Ce documentaire va éveiller nos consciences sur le scandale des agriculteurs empoisonnés par les pesticides de leurs propres champs. Peut-on vraiment évoquer un crime ou un complot à ce sujet, la réalité est peut être plus nuancée et difficile à cerner, mais quoi qu’il en soit, ce documentaire révèle les dessous de graves défaillances liées l’utilisation des pesticides. Tout d’abord, il semble que ce soit la course au profit qui est indirectement à l’origine des maladies des agriculteurs mentionnés dans le reportage. En semant des pesticides, «les travailleurs des champs» étaient loin de se douter qu’ils récolteraient des cancers et des troubles neurologiques. «Intitulé la mort est dans le pré», ce reportage est un gros plan sur la souffrance de ces sacrifiés de l’agriculture. Caroline est la première d’entre eux, et lance cet appel qui résonne dans le vide tel un cri angoissant : «les agriculteurs sont en train de mourir». Il faut dire que Caroline a déjà payé un lourd tribut pour son exploitation puisque son mari (Yannick) est décédé de leucémie, une mort attribuée par les médecins à l’utilisation des pesticides.
Dans cet article, le journal mentionne que la demande en électricité est à son plus haut niveau dans cette période de froid soutenu. En même temps, l’Allemagne a eu très peu de vent pour faire tourner ses éoliennes. On aurait donc pu s’attendre à ce que le pays rencontre des problèmes à produire suffisamment d’électricité (avec ses huit centrales nucléaires les plus anciennes à l’arrêt depuis le lendemain de Fukushima) pour satisfaire à ses besoins. Il n’en est rien. Non seulement l’agence du réseau d’électricité fédéral ainsi que les distributeurs annoncent qu’ ils n’ont pas eu de problème à suivre la demande interne plus importante, mais encore qu’ils ont pu exporter de l’électricité, même aux heures de pointe, aux pays voisins.
Le vendredi 3 février au matin, par exemple, l’Allemagne a exporté entre 4000 et 5000 megawatt : ça correspond à la production de trois à quatre centrales nucléaires. En plus, malgré le fait qu’il n’y avait pas assez de vent, les centrales thermiques de réserve, prévues dans le plan de sortie du nucléaire allemand, n’ont pas dû être activées. L’article continue avec un relevé des prix de l’électricité sur les bourses de l’énergie qui montre qu’il n’y a pas eu de perturbations (par exemple des achats ou des ventes ou des montées de prix inhabituels) qui démontreraient un manque de confiance dans la capacité des électriciens allemands à assurer une production fiable même dans des conditions de demande exceptionnelles. De la stabilité donc, et aussi de la confiance dans le système, qui est largement basé sur des modes de production durables.
L’article finit par ironiser sur le cas de la première nation nucléaire d’Europe, la France, qui dans la même période à été obligée d’importer de l’électricité parce que ses centrales nucléaires ne pouvaient pas satisfaire la demande. Jeudi 2 février EDF avait d’ailleurs demandé aux habitants de la Bretagne de modérer temporairement leur consommation d’électricité. Entretemps, il s’est avéré que c’est l’énergie photovoltaïque qui a joué un rôle important de stabilisateur. Le journal fait remarquer que le photovoltaïque produit le mieux aux heures où la demande est la plus importante. Ces derniers jours, durant les heures autour de midi, le photovoltaïque allemand a injecté de 6000 à 8000 megawatt dans le réseau, autant que le feraient de cinq à six centrales nucléaires.
Ce week-end se refermé le 90e Salon de l’automobile de Bruxelles, qui conduira des milliers de nouveaux véhicules sur nos routes déjà saturées et aggravera encore le mauvais score des transports en matière d’environnement. L’occasion de se demander si cette frénésie pour la possession d’une voiture à tout prix peut encore continuer bien longtemps… et de s’informer sur des initiatives qui envisagent la voiture dans une perspective d’usage partagé et de complémentarité avec d’autres moyens de déplacement.
Opinion parue dans La Libre Belgique du vendredi 20 janvier 2012.
Auteur(e)s :
– Céline Tellier, Chargée de mission Mobilité, Fédération Inter-Environnement Wallonie
– Benoît Minet, Responsable de projets, asbl Taxistop
– Claire Laloux, Porte-parole, asbl Voitures à plusieurs (VAP) (suite…)
Les élections communales ont lieu tous les 6 ans le 2ème dimanche du mois d’octobre. En 2012, les élections communales auront lieu le 14 octobre.
Le nombre des Conseillers communaux, en ce compris le Bourgmestre – s’il est choisi au sein du conseil – varie selon la population de la commune. A Herve, le conseil communal compte 25 membres.
Les électeurs
Tous les Belges, hommes et femmes, âgés de 18 ans accomplis, ont le droit et l’obligation de voter aux élections communales dans la commune où ils sont inscrits au Registre de la Population. De plus, depuis 2006, les citoyens hors Union Européenne résidant en Belgique de façon légale depuis au moins 5 ans ont aussi le droit de vote. Ils doivent pour cela aller s’inscrire sur la liste des électeurs de la commune au plus tard le 31 juillet 2012. Ils devront aussi, sur le formulaire d’inscription, signer une déclaration sur l’honneur disant qu’ils s’engagent à respecter la Constitution, les lois du peuple belge et la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Le vote valable
Pour voter valablement, l’électeur doit choisir une seule liste par élection soit :
en exprimant un vote dans la case tête de liste (vote de liste);
en exprimant un vote dans la(les) case(s) en regard du nom d’un ou de plusieurs candidat(s) de la même liste.
La répartition des sièges
Le système en vigueur est celui de la représentation proportionnelle de liste avec suffrage préférentiel : sur un bulletin de vote reprenant plusieurs listes, l’électeur choisit une liste et, soit confirme l’ordre des candidats proposé par celle-ci en votant en case de tête, soit modifie cet ordre en marquant sa préférence pour un ou plusieurs candidats.
Dans ce système, les sièges sont d’abord attribués aux différents partis proportionnellement au nombre de voix qu’ils ont obtenues. Les candidats élus sont classés dans les listes en fonction de leurs scores personnels.
Vous trouverez, en annexe en format PDF, le livre de Stéphane Hessel, « Indignez-vous »
Sans doute l’avez-vous lu … mais si ce n’était pas le cas je vous invite vivement à le lire… quand vous aurez lu la première page vous serez avide de la suite et cela ne fait sous cette forme que 19 pages.
Stéphane Hessel à 93 ans, ancien diplomate et militant politique français, résistant au cours de la seconde guerre, il nous donne dans ce livre sa vision du monde actuel et des politiques qui y sont menées…
Un résumé de ce manifeste a été publié à l’époque de sa sortie (fin 2010) dans un article intéressant de l’Express