Vergers conservatoires

Herve-Xhendelesse, 23/11/2005.

Monsieur le Bourgmestre, Monsieur le Secrétaire,

Merci dès à présent de prendre en considération ma demande d’ajout d’un point à l’ordre du jour du conseil communal de décembre 2005.

Participation à un réseau de vergers conservatoires en Région Wallonne. Le centre de recherche agronomique de Gembloux, dans le cadre d’un projet financé par la Région Wallonne, cherche à créer un réseau conservatoire du Patrimoine Fruitier de Wallonie.

Ainsi, il fait appel à des associations ou des communes qui proposeraient un (des) verger(s) afin d’y placer des fruitiers hautes tiges dans un but de préservation de la diversité de nos espèces. Le Plateau de Herve était autrefois reconnu pour la qualité et la variété de ses espèces. Ce patrimoine a quasiment disparu d’où la banalisation et la perte de qualité de notre paysage.

De plus, au delà de l’aspect conservatoire, je vois là outil touristique et didactique complémentaire à l’Espace des Saveurs.

Pour l’instant, un vingtaine de vergers ont été recréés sur l’ensemble de la Wallonie pour une surface totale de 42 hectares.

Aucun de ces vergers ne se situe sur notre Plateau. Il me paraît qu’aux alentours des écoles communales et ailleurs la commune posséde quelques terrains qui pourraient être consacrés à ce réseau.

Par ailleurs, il est possible de proposer à des agriculteurs de participer aussi au projet et de bénéficier de la sorte de primes dans le cadre des mesures agro-environnementales. Des subsides sont octroyés par la Région pour soutenir la démarche.

Aussi, je demande qu’au nom de la Ville de Herve, nous prenions contact avec le Centre de Gembloux et avec la responsable du projet Me I. Villette afin d’évaluer la faisabilité d’un tel projet.

En vous remerciant de votre attention, recevez, Monseiur le Bourgmestre, Monsieur le Secrétaire, l’assurance de ma plus haute considération. Pour le groupe Ecolo, Damien Quittre

Egouttage, énergie …

Conseil communal du 23 mai 05 Intervention à propos du PASCH.

Comme écologistes, nous sommes évidemment attachés à la réalisation d’une épuration de qualité. Mais le PASCH tel que accepté par le Collége ne nous satisfait pas.

Nous pensons que la station d’épuration unique comme préconisé par l’AIDE n’est pas nécessairement la meilleure solution tant du point de vue financier qu’écologique.

Nous demandons au conseil communal de faire réaliser par un bureau indépendant une étude pour les villages de Charneux et Julémont. Cette étude analyserait le coût, l’impact paysager et la qualité de l’épuration pour les trois hypothèses suivantes :

    * Le classement en zone collective impliquant une seule station collective pour toute la zone (construite et gérée par l’A.I.D.E.)
    * Le classement en zone autonome communale impliquant au moins deux stations groupées par zone (gérées par la commune)
    * Le classement en zone autonome communale basée sur l’épuration extensive (gérée par la commune)

Intervention sur le compte 2004

Au service ordinaire, le compte 2004 se clôture à l’équilibre à l’exercice propre (+ 96 EUR) et en négatif de 852 EUR au résultat final hors report du boni de l’exercice précédent.

Le boni à reporter, soit 2.471.924 EUR est donc quasiment demeuré égal à l’exercice précédent. Le rapport financier établi par le receveur nous présente les éléments importants qui ont influencé positivement ou négativement le résultat du compte.

Au service extraordinaire, le taux de réalisation du budget est de 34,80 % (voir rapport financier page 4). Il démontre une fois de plus le caractère peu fiable du budget extraordinaire et la nécessité d’établir un plan pluriannuel d’investissement.

Commentaires Le résultat 2004 au service ordinaire est en équilibre, tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien ! Mais il faut que l’on vous dise, un petit rien, une bêtise : l’endettement de la commune a doublé en 6 ans (il est passé de 9.731.000 EUR fin 1998 à 19.386.000 EUR fin 2004).

Si l’on y ajoute de déficit du service extraordinaire qui reste à financer, l’endettement s’élèverait même à 20.867.000 EUR. En 6 ans, la charge de la dette (emprunts à charge de la commune) est passée de 1.336.000 EUR à 2.035.000 EUR. Encore heureux que les taux bancaires sont au plancher. Et sur ce temps là, le boni budgétaire a fondu de 5.864.000 EUR fin 1999 à 2.472.000 EUR fin 2004. Mais tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien !

Nous réclamons à nouveau un plan financier quinquennal. Il devient de plus en plus indispensable au fur et à mesure que le brouillard s’épaissit. En ce qui concerne le compte 2004, nous approuvons les comptes tels qu’ils sont présentés par le Collège.

Pour rappel, cette approbation est un acte purement technique qui n’avalise en aucune manière la gestion de la commune.

Point ajouté à l’ordre du jour.

Intégrer la dimension énergie dans les prescriptions urbanistiques.

A diverses reprises, nous sommes intervenus pour regretter la rurbanisation de notre commune, ainsi que pour proposer d’intégrer le développement durable et les principes d’économie d’énergie dans divers projets, notamment pour la construction et pour la réalisation de lotissements.

A juste titre, il nous a été répondu que le plan de secteur et le CWATUP ne laissaient pas beaucoup de marges de manœuvre aux autorités en la matière.

A défaut de mettre en place une CCAT ou de concevoir un Schéma de Structure au niveau communal, mesures qui permettrait de s’autonomiser vis à vis de ces contraintes, nous voudrions proposer quelques modifications sur base du cahier de prescriptions urbanistiques et esthétiques « type » de la Région Wallonne.

L’idée de départ est simple en observant le paysage, et particulirement le bâti ancien conçu sur base d’une architecture vernaculaire, la recherche d’une alliance étroite entre l’habitat et le climat débouche souvent sur une harmonie du bâtiment avec l’environnement. L’architecture traditionnelle enracinait les constructions dans le site jusqu’à passer inaperçue parfois.

En faisant la synthèse de toutes les découvertes récentes, en matière d’isolation, de mise en œuvre de nouveaux matériaux (bois…), l’architecture climatique marie la modernité et la tradition.

Il s’agirait dans le cadre d’un travail préalable en commission, à la manière de celle utilisée pour les ordonnances de police2, de définir quelques régles en vue de ; promouvoir une bonne orientation du bâtiment par rapport au soleil, favoriser l’organisation intelligente des espaces intérieurs jouant sur le lien entre les fonctions et l’ensoleillement mais aussi dans la conception des lotissements la réflexion sur le morcellement, les zones de construction, la volumétrie,… L’objectif n’étant pas d’ajouter des contraintes, mais de les modifier ou de permettre davantage de liberté tant aux architectes qu’aux candidats bâtisseurs et lotisseurs dans le sens du développement durable et des accords de Kyoto.

Pour le groupe ECOLO Genviève Cabodi Damien Quittre Conseillers communaux.

conseil du 15 mars 04

Herve conseil communal du 15 mars : réactions du groupe ECOLO.

Point 1 Arrêté de police concernant la Cavalcade.

Une remarque : pour des raisons de sécurité, nous approuvons l’interdiction de vente de boisson dans des récipients en verre mais… Une proposition : Ces gobelets en plastique vont générer des quantités importantes de déchets. Ne pourrait-on préciser dans l’arrêté de police que le plastique utilisé soit recyclable, c’est à dire en PET ou PEHD ? Encore mieux ne pourrait-on aussi permettre ou encourager l’utilisation de gobelets en carton ? Une question : a-t-on prévu un ramassage spécifique de ces gobelets ?

Point 12 : création et modification de voirie à Saremont-Bolland

Nous ne tenons pas, ici, à nous prononcer sur la pertinence de ce lotissement. Nous remarquons que l’avis favorable du Collège a intégré une partie des demandes des riverains. Mais nous voudrions pointer une lacune dans l’étude d’incidence. A la question le terrain est-il situé à proximité d’un site Natura 2000, il est répondu NON à trois endroits différents.

C’est une erreur. Dans l’avis positif remis par le Collège, nous constatons qu’aucune mention n’est faite de la proximité avec le site classé. Alors que lors de la réunion organisée en fin de procédure d’enquête, la question avait été évoquée. Pour ces raisons, nous nous abstiendrons sur ce point.

Point 17 Presbytère de Battice. Restauration des châssis

La lecture du cahier des charges nous apprend que les châssis devront être réalisés en Méranti 1er choix, que le vitrage utilisé sera du 4/12/4. Nous proposons une modification du cahier pour ces deux points.

1.Nous préconisons l’utilisation d’un bois labellisé FSC1 (originaire de forêt gérée écologiquement). Nous vous proposons le document ci-joint émanant du Fédéral et qui propose non pas de spécifier des essences de bois mais des caractéristiques techniques.

2.Pour le vitrage utilisé, en raison, d’une nécessité de diminuer les consommations d’énergie, nous demandons qu’il soit prévu l’utilisation de double vitrage à haute rendement (K 1,1).

Pour aider à la rédaction du cahier, nous vous proposons aussi le document de la RW sur l’influence des chassis dans la consommation d’énergie.

Par ailleurs, il nous paraît utile de demander des subsides UREBA pour ce chantier. Je vous rappelle que tant le gouvernement wallon, dans son CAWA, contrat d’avenir wallon actualisé, distribué dans les maisons communales de Battice et de Herve. Il est fait mention de cette nécessaire attention aux critères écologiques et de gestion rationnelle de l’énergie. Je vous rappelle qu’en ce moment même, le gouvernement fédéral réactualise et soumet à la consultation des citoyens son Plan Fédéral de Développement Durable qui s’inscrit dans le même courant.

Semaine de la Mobilité du 16 au 22 septembre 2004

Demande d’inscription de la Ville de Herve dans ce projet . Candidature à rendre pour le 26 mars….

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Solidarité avec les agriculteurs

Ce lundi 13 mars, la section régionale de Verviers de la Fédération Wallonne de l’Agriculture tenait une conférence de presse pour lancer un cri d’alarme suite au classement d’une bonne partie du Pays de Herve en zone vulnérable concernant la protection des eaux contre les nitrates.

Ce classement limitera les normes d’épandage qui sont désormais réduites de 210 à, en moyenne, 170 unités d’azote organique par hectare. Selon la FWA, plus de la moitié des exploitations de la zone visée au Pays de Herve dépasserait actuellement cette norme.
C’est une nouvelle menace grave pour l’agriculture familiale du Pays de Herve, car ce sont surtout les petites et moyennes exploitations qui sont concernées.

Quelles solutions ? Diminuer le nombre de vaches ou augmenter les surfaces par ferme ? Impossible pour la rentabilité de la majorité des fermes concernées. Cela ne peut conduire qu’à réduire de plus en plus le nombre d’agriculteurs. Exporter les effluents d’élevage en dehors du Pays de Herve ? La même question du coût, difficile à supporter pour les exploitants, se pose ici aussi.

La FWA propose d’explorer d’autres pistes : la biométhanisation, le compostage, l’assèchement du lisier.
C’est dans cette perspective que nous voudrions que les communes concernées s’inscrivent.
Nous pensons qu’il faut étudier des solutions à l’échelle du Pays de Herve, qui impliquent les pouvoirs publics locaux dans l’élimination des surplus d’effluents d’élevage. La biométhanisation est une piste intéressante qui, en outre, offrirait pour les communes une solution pour l’élimination des déchets organiques des ménages ou autres déchets verts, tout en représentant une source de production d’énergie renouvelable.

Nous voulons donner écho à l’appel lancé par la FWA.

Si nous estimons que l’agriculture doit garder une place importante au Pays de Herve, parce qu’elle représente non seulement une activité économique pour de nombreuses familles, mais aussi parce qu’elle contribue grandement à la spécificité de notre région et à la qualité de notre cadre de vie, il est plus que temps que nos communes se mobilisent et lancent un signal fort au monde agricole local par un soutien concret.

Voilà ce qu’Ecolo propose aujourd’hui au conseil communal en première réaction à l’appel de la FWA. Cette motion de soutien est le signal que nous voulons lancer mais aussi l’affirmation d’une volonté réelle d’agir de concert avec le monde agricole local.