Le CPAS

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Fiche n° 5

Le C.P.A.S.

 

 

Vue d’ensemble

 

Le centre public d’aide sociale est le bras social de la commune. Il assume des missions légales et des missions facultatives. Ses missions légales, auxquelles il ne peut se soustraire, sont l’octroi de l’aide sociale et du Droit à l’intégration sociale (minimex) pour permettre à chacun de vivre conformément à la dignité humaine.

 

A coté de ces missions légales, le centre peut développer une véritable action sociale en créant différents services à la population.

 

A Herve, le CPAS a développé les services suivants :

 

    • maison de repos et de soins : 122 lits

 

    • appartements pour personnes âgées (en face de la maison de repos)

 

    • logements de réinsertion (… maisons)

 

    • service de repas chauds à domicile

 

    • service d’entretien et de réparation ???

 

    • service de télévigilance

 

    • service de maintien à domicile

 

    • service de réinsertion socio-professionnelle

 

    • service de médiation de dettes

 

 

D’autres services sont assurés par convention avec les organismes suivants :

 

    • aide aux familles et aux personnes âgées : Croix Jaune et Blanche et Aides Familiales Rurales

 

 

    • aide ménagère : Télé-Entraide

 

 

    • garde d’enfants : crèche communale avec le Centre de la Petite Enfance

 

 

L’organe de gestion du CPAS est le conseil de l’aide sociale. Il doit être représentatif du conseil communal. Les membres (11 membres à Herve) sont élus, sur présentation d’un membre du conseil, par le conseil communal. Le conseil de l’aide sociale élit en son sein un président et un bureau permanent chargé de la gestion journalière.

 

Le CPAS dispose d’une relative autonomie par rapport à la commune qui en est toutefois le premier pouvoir de tutelle.

 

Les tâches sont assurées par le personnel du CPAS, qui dispose aussi d’une structure administrative placée sous la responsabilité du secrétaire (Philippe JEHOLET) et du receveur (Maria BEURTHIER) pour la partie financière. Le personnel du CPAS comptait au 31/12/1998 un total de 75 personnes (en équivalents temps plein), dont 60 personnes pour la seule maison de repos.

 

Financièrement, l’équilibre du budget du CPAS est obligatoirement assuré par la commune. En 1999, l’intervention communale s’est élevée à 42,9 millions.

 

Pour l’année 1998, le compte du CPAS présentait des dépenses ordinaires (à l’exercice propre) d’un montant total de 158 millions et des recettes ordinaires d’un montant total de 161 millions.

Sur base du compte du CPAS, le coût net des principaux services se présentait comme suit :

 

    • maison de repos : 11,7 millions

 

 

    • aide sociale : 17,3 millions

 

 

    • repas à domicile : 1,2 millions

 

 

    • logements pour personnes âgées : 1,4 millions

 

 

    • services d’aide familiale : 1,2 millions

 

 

    • administration générale : 5,1 millions.

 

Ce coût a été couvert principalement par l’intervention communale (37,3 millions) et par le fonds spécial de l’aide sociale versé par la Région wallonne (4,1 millions).

 

Notre avis

 

Le bilan de la gestion du CPAS est globalement positif. Des initiatives nouvelles ont été prises (logements d’insertion, médiation de dettes, construction d’appartements pour personnes âgées).

Toutefois, certains services sont encore inexistants ou pourraient être améliorés.

Ainsi, l’offre de logements sociaux accessibles à chacun de manière égale est largement insuffisante. Ainsi, les logements adaptés aux personnes âgées et aux personnes handicapées sont trop peu nombreux. Ainsi, l’accueil des réfugiés politiques n’a pas été organisé, que du contraire (fin 1999, sur 44 « dossiers » à charge de la commune de Herve, seuls 11 « dossiers » étaient domiciliés sur la commune, faute d’une capacité d’accueil suffisante) et cette carence a été palliée par l’initiative privée (ASBL Le Toit).

D’autre part, nous voulons éviter la formation de ghettos en favorisant la cohabitation interculturelle et intergénérationnelle.

Nos propositions vont en ce sens.

 

 

Nos propositions

 

    1. Développer un service d’aide au logement qui intègre la mise sur pied d’une agence immobilière sociale dont l’objectif est d’offrir des logements sociaux à loyer réduit par l’octroi de primes ou de garanties aux propriétaires.

    2. Confier au Conseil de l’aide sociale (représentation pluraliste) l’attribution des logements sociaux sur base de critères strictement définis ainsi que la représentation de la commune dans les sociétés de logement social. Nous voulons ainsi mettre fin au risque de voir la maîtrise du logement social confisquée par certains mandataires politiques.

    3. Favoriser le décloisonnement des infrastructures d’aides sociales en les intégrant dans leur milieu de vie. Ainsi, plutôt que d’agrandir la maison de repos, nous préférons la construction ou l’aménagement dans les villages d’habitations et appartements pour personnes âgées et pour personnes handicapées. Ainsi, nous voulons développer un service d’accueil de jour pour les personnes âgées ou fragilisées.

    4. Mettre sur pied dans notre commune ou participer à un projet d’emploi-formation pour personnes défavorisées, notamment par une meilleure utilisation de l’article 60 (mise au travail de minimexés).

    5. Pratiquer une vraie politique d’accueil et d’intégration des réfugiés (mise à disposition de logement et encadrement adéquat).

    6. Prévoir un accueil et un accompagnement pour les personnes maltraitées (femmes, personnes âgées, enfants, …)

 

 

 

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Activité économique, commerce, artisanat

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Fiche n° 6

 

L’ACTIVITE ECONOMIQUE, LE COMMERCE ET L’ARTISANAT

 

 

Vue d’ensemble

 

L’activité économique de notre commune repose essentiellement sur un important tissu de PME installée principalement dans les zonings industriels de Battice et Chaineux.

 Au 1/1/1998, les entreprises et les secteurs les plus importants en terme de main d’œuvre étaient les suivantes (environ) :

 

    • Owens Corning Fiberglas (fibre de verre) : 500 (en réduction depuis)
    • Clark Schwebel : 180
    • entreprises du bâtiment : 500
    • secteur alimentaire : 200
    • secteur du plastique : 110
    • secteur chimique : 100
    • réparation de véhicules : 100
    • secteur du transport : 220
    • banques et assurances : 75
    • conseils : 120
    • action sociale : 320

 

A la même date, notre commune comptait environ 1450 indépendants (1107 comme activité principale) répartis entre les secteurs suivants :

 

    • agriculture : 192 (187 au 1/1/2000)
    • industrie et artisanat : 434 (425 au 1/1/2000)
    • commerce : 461 (473 au 1/1/2000)
    • professions libérales : 234 (237 au 1/1/2000)
    • services (garages, coiffeurs, pédicures, etc) : 115 (106 au 1/1/2000)
    • divers : 8 (6 au 1/1/2000)

Les commerces quittent peu à peu le centre de Herve pour s’installer en périphérie du centre. Comme partout ailleurs, les petits commerces sont de plus en plus remplacés par des moyennes surfaces.

 

Les emplois dans les services publics se retrouvent principalement dans l’enseignement (550 emplois) alors que l’administration occupe 220 personnes.

 

Notre avis

 

En matière économique aussi, il convient d’adapter sa politique aux objectifs fixés. La première étape consiste à établir ces objectifs, qui, actuellement, ne nous paraissent pas avoir été définis. La commune doit-elle d’office accepter d’accueillir n’importe quel type d’entreprise ou s’agit-il d’encourager l’installation de certaines activités plutôt que d’autres ? Comment espérer une politique cohérente si l’on n’a pas décidé ce que l’on veut obtenir et avec quels moyens ?

 

Pour nous, il s’agit de bien mesurer toutes les implications d’une activité, qu’elles soient positives (création d’emplois directs et indirects) et négatives (impact sur l’environnement ou sur les activités déjà existantes) pour décider en connaissance de cause. Ainsi, il ne nous paraît pas souhaitable d’autoriser l’installation de nouvelles moyennes et grandes surfaces (comme le prévoit un projet d’affectation des terrains situés derrière l’ancienne laiterie) alors que la commune en compte déjà quatre. Ainsi, nous sommes fermement opposés à des concepts tels que les méga-complexes de magasins d’usine (projet  » outlet mall  » à Verviers) préjudiciables pour les commerces locaux.

 

Mais il s’agit aussi de prendre des mesures incitatives pour encourager des activités correspondant au caractère de notre région. Ainsi, nous souhaitons encourager l’installation et le développement d’entreprises agro-industrielles ou artisanales biologiques. Ainsi, nous voulons promouvoir le commerce de proximité (au centre ville et dans les villages) et les activités artisanales productrices de biens de consommation. Ainsi, nous voulons favoriser les initiatives en matière d’économie sociale, susceptibles de créer des emplois pour les personnes moins qualifiées.

 

Nos propositions

 

  1. Définir les objectifs locaux en matière économique en faisant notamment appel à la consultation de la population.

  2. Créer une fonction de manager de projet (fonction d’agent de développement local subventionnée par la Région wallonne) dont l’objectif sera de susciter l’émergence d’idées d’activités nouvelles, d’orienter et d’accompagner les porteurs de projets.

  3. Encourager la mise sur pied d’un réseau local de compétences et d’expertises, via des personnes ressources, susceptible d’encadrer des nouveaux projets et de créer des partenariats.

  4. Favoriser l’économie sociale par la prise en considération de critères spécifiques dans les marchés publics (achats et travaux) ouverts par la commune ou par les intercommunales et sociétés publiques (de logements par exemple) auxquelles notre commune participe.

  5. Mettre sur pied une politique d’accueil (zone réservée) et une expertise en matière d’activité agro-industrielle et artisanale biologique pour encourager le développement de cette filière sur notre commune.

  6. Instaurer un marché hebdomadaire en vue de promouvoir la vente directe des produits régionaux et de l’artisanat local.

 

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Le tourisme

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Fiche n° 7

 

LE TOURISME

Vue d’ensemble

Dans notre commune, la gestion du tourisme est assurée par l’échevinat du tourisme et le bureau du tourisme installés rue de la Station à Herve. Un point d’accueil du bureau du tourisme est ouvert en semaine pendant les mois de juillet, août et septembre dans les locaux de l’ancienne gare.

Le développement touristique de la commune est charpenté presque exclusivement autour du concept des  » Saveurs « .

Le musée de l’Espace des Saveurs, bien conçu, accueille de nombreux visiteurs (plus de 100.000 à ce jour).

Un Festival des saveurs est par ailleurs organisé chaque année avec l’aide de la Ville.

Notre échevin ne veut-il pas faire de Herve la capitale mondiale des saveurs ?

D’autres activités intéressantes dans le cadre du tourisme d’un jour sont organisées (notamment les promenades thématiques des  » samedis des saveurs « , l’accueil et la guidance des cars, la location de VTT).

Le tourisme au Pays de Herve est essentiellement un tourisme de passage, les capacités d’hébergement étant d’ailleurs relativement réduites.

La majorité actuelle projette de transformer les bâtiments de l’ancienne gare pour y aménager le bureau du tourisme et y transférer l’Espace des Saveurs.

Enfin, la commune de Herve a également obtenu l’implantation sur la commune de la Maison Régionale du Tourisme qui regroupe l’ensemble des communes avoisinantes.

Notre avis

Le tourisme est devenu en de nombreux endroits une activité économique importante.

Il génère de nombreux emplois. Mais il peut être aussi la source de nuisances désagréables pour la population locale.

Dans notre commune, des initiatives intéressantes ont été prises (voir ci-dessus) mais l’activité touristique demeure assez limitée, et marginale en terme de création d’emploi.

Nous voulons encourager un tourisme respectueux de l’environnement et intégré dans le développement durable de la région.

Nous proposons de développer au Pays de Herve un tourisme éducatif basé sur l’harmonie de l’homme avec son environnement. Nous pouvons utiliser l’héritage du passé pour mettre en évidence le façonnage du paysage hervien par les pratiques du monde agricole et pour présenter les richesses architecturales de nos ville et villages.

Les transformations récentes de notre environnement résultent des modifications de la vie économique locale et de nos habitudes de vie.

Cela doit être l’occasion de réfléchir aux incidences de nos comportements sur notre cadre de vie et essayer ainsi d’imaginer des perspectives d’évolution différentes en fonction de nos choix.

Toute cette démarche pourrait permettre de mieux valoriser l’exploitation de notre environnement naturel en parfaite synergie avec la politique d’aménagement du territoire.

Nous choisissons d’investir notre énergie et nos moyens dans la sauvegarde, la reconstruction et la valorisation de notre paysage et de notre environnement naturel.

Nous préférons un musée à ciel ouvert, cadre de vie hérité des générations passées, à tous les musées artificiels.

Enfin, nous sommes d’avis que l’activité touristique de la Ville de Herve est organisée de manière trop individualiste.

La concertation et la coordination des activités touristiques avec les communes avoisinantes, qui possèdent chacune leurs atouts, sont nécessaires pour proposer des formules touristiques attractives et cohérentes.

Nos propositions

1. Concevoir une politique du tourisme basée sur le patrimoine naturel du Pays de Herve.

2. Etudier la réalisation d’un éco-musée de la vie au Pays de Herve, détenteur de la mémoire collective de notre région.

3. Améliorer la qualité de l’accueil touristique à Herve (l’état actuel de l’ancienne gare, est misérable et n’invite pas le touriste de passage à s’y arrêter) sans tomber dans la mégalomanie du projet actuel de transformation (dont le coût est estimé à 40 millions, dépassements budgétaires prévisibles non compris).

4. Coordonner notre activité touristique avec les communes avoisinantes en développant des projets communs dans le cadre notamment de la mise sur pied de la Maison Régionale du Tourisme.

 

 

 

 

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L’ agriculture

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Fiche n° 8

 

L’AGRICULTURE

 

 

Vue d’ensemble

 

Le Pays de Herve doit son identité à son aspect bocager, créé par les agriculteurs. Cet aspect s’est transformé au cours des dernières dizaines d’années, reflétant ainsi l’évolution du monde agricole.

 

Les petites fermes herbagères ont fait place à des exploitations plus importantes (la majorité des exploitations ont une superficie moyenne comprise entre 30 et 50 hectares) et le nombre d’agriculteurs a fortement diminué.

Sur la commune de Herve, au 15 mai 1999, il n’existait plus que 164 exploitations agricoles (il en existait encore 204 au 15 mai 1994), parmi lesquelles 94 seulement sont exercées à titre principal. Elles procurent une activité permanente à 111 personnes et une activité complémentaire à 119 personnes.

Les terres consacrée à l’agriculture totalisent 3.669 hectares (95 % de prairies), soit environ 65 % du territoire communal.

 

L’activité agricole est essentiellement liée à la production laitière et est de type intensif (rapport cheptel/superficie elevé). Au dernier recensement, les exploitations herviennes totalisaient 10.465 bovins et 6.537 porcs.

 

Si l’activité industrielle directement liée à l’agriculture est toujours présente (meuneries), certaines entreprises ont malheureusement disparu (Laiterie de Herve) et d’autres ont dû s’approvisionner ailleurs ou se reconvertir (siroperies).

Les fabrications artisanales se sont raréfiées (le fromage de Herve n’est plus fabriqué que dans quelques fermes).

 

A Battice a encore lieu chaque samedi un marché hebdomadaire aux bestiaux et chaque année, en septembre, une foire agricole est organisée.

 

L’évolution du paysage agricole est encore loin d’être terminée. Sur 89 agriculteurs âgés de plus de 50 ans, 79 n’ont pas de successeur présumé. Tout indique donc que leur nombre va encore diminuer au cours des prochaines années.

 

 

Notre avis

 

L’évolution de l’agriculture au Pays de Herve doit être une de nos premières préoccupations. L’agriculteur est un acteur essentiel de la qualité de notre alimentation comme de la qualité de notre cadre de vie. Si nous voulons continuer à vivre dans une région rurale, nous devons oeuvrer pour maintenir le caractère agricole des terres exploitables en les protégeant notamment contre la spéculation foncière.

 

La commune n’a pas d’emprise directe sur la politique agricole, organisée par l’Europe.

Nous pensons toutefois que la commune peut jouer un rôle actif au bénéfice des agriculteurs à plusieurs niveaux :

 

    • dans la sauvegarde du caractère rural de la commune à travers sa politique d’aménagement du territoire

 

 

    • dans la convivialité entre les agriculteurs et la population néo-rurale en offrant des espaces de rencontre et de concertation

 

 

    • dans l’aspect économique de l’activité agricole en encourageant les initiatives de production et de commercialisation d’une alimentation de qualité

 

 

    • dans la reconnaissance, par une contribution publique, du rôle essentiel de l’agriculteur dans le maintien de la qualité du paysage.

 

 

 

Nos propositions

 

  1. Intégrer des représentants du monde agricole dans les organes de concertation et de réflexion sur la politique communale en matière d’aménagement du territoire
  2. Créer une zone agro-industrielle biologique  

  3. Favoriser la commercialisation de la production artisanale notamment par la mise sur pied d’un marché hebdomadaire.
  4. Attribuer aux agriculteurs une subvention communale pour le maintien et l’entretien des haies et des arbres hautes tiges ou mettre sur pied un service communal à cet effet

 

 

 

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La sécurité

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Fiche n° 9

 

LA SECURITE

Vue d’ensemble

Sur le territoire communal, la sécurité était, jusqu’à présent, assurée conjointement par la police communale et par la gendarmerie. La police compte 13 policiers et la brigade de gendarmerie compte 14 agents pour couvrir les communes de Herve et Olne.

L’organisation de la sécurité connaît actuellement une profonde modification liée, d’une part, à la mise en place de zones inter-polices (ZIP) et, d’autre part, à la réforme des polices.
Le concept des ZIP repose sur un élargissement du territoire sous surveillance d’une même police. Ainsi, notre commune fera partie de la ZIP regroupant Herve, Olne, Aubel, Thimister-Clermont, Welkenraedt, Plombières, Baelen et Limbourg. Certaines communes fonctionnent déjà en ZIP, ce qui n’est pas encore le cas de la nôtre. Elle doit être fonctionnelle au plus tard le 1er juillet 2001.
Il doit être prévu au moins un point d’accueil par commune et une permanence d’accueil et d’intervention pour toute la zone.

La réforme des polices, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2001, conduira à la disparition de la gendarmerie et de la police communale, pour faire place à une police locale et une police fédérale. La police locale s’occupera, en principe, de la sécurité locale alors que la police fédérale prendra en charge les affaires judiciaires et les manifestations de plus grande ampleur.
Dans la ZIP de Herve, l’effectif de la future police locale devrait compter environ 85 agents, sur base de l’effectif actuel des polices communales et des brigades de gendarmerie locales.
La gestion administrative de la police locale sera placée sous la responsabilité d’un Collège de Police, constitué des bourgmestres des communes de la ZIP, et d’un Conseil de Police, organe élargi à 19 membres supplémentaires, conseillers communaux des communes concernées.


Notre avis

L’évolution de l’organisation de la sécurité dans les communes va être totalement modifiée à l’avenir. Il n’est dès lors pas très utile de s’attarder sur les faiblesses de l’organisation actuelle, mais plutôt d’insister sur les aspects que nous voudrions privilégier dans la mise en place de la future police locale dans notre ZIP.

Le problème de la sécurité couvre de nombreux aspects : la petite et grande délinquance (vols qualifiés, dégradations, agressions, …), la toxicomanie, la sécurité routière, la protection de l’environnement, etc. Il ne faut pas sous-estimer les problèmes de sécurité tout comme il est malsain de les gonfler et provoquer ainsi un sentiment d’insécurité non fondé. Des actions de prévention ont été menées notamment en collaboration avec les écoles en matière de toxicomanie.

Nous voulons faire de la prévention un aspect essentiel de la politique de sécurité. Actuellement, les actions de prévention sont relativement réduites, en raison, semble-t-il, du manque d’effectifs.
A cet égard, la police de proximité est un élément essentiel dans la prévention. La répartition du territoire communal entre agents de quartier (c’était déjà le cas pour la police communale) doit être maintenue et les contacts entre la population et les agents de quartiers doivent être réguliers.

Il est important que la future charte de sécurité, qui devra être adoptée par les communes de la zone, prévoie les moyens nécessaires pour mener des projets d’actions de prévention et de sensibilisation dans les domaines comme la toxicomanie, la sécurité routière, la violence dans les écoles ou les rassemblements de jeunes (bals).

Il nous parait également essentiel de veiller à une bonne collaboration et concertation entre la police locale et les services sociaux des communes et des écoles.

L’assistance psychologique aux victimes est aussi un service qui devrait être organisé au sein d’une ZIP comme la nôtre.

En ce qui concerne la sécurité routière, nous voulons définir un plan global ambitieux en privilégiant la sécurisation des endroits les plus dangereux, notamment les abords des écoles (le problème est sensible dans de nombreux villages : Grand-Rechain, Bruyères, Xhendelesse, Charneux, Chaineux, …) et les traversées de villages et d’agglomérations.
Nous voulons aussi que le facteur sécurité routière soit systématiquement pris en compte en matière d’aménagement du territoire.

Enfin, là où la prévention n’a pas permis de limiter les excès, la répression doit être exercée de manière équitable, sans passe droit (en finir avec les procès qui  » sautent « ).

Nos propositions

1. Accroître les moyens consacrés par la police locale à la prévention
2. Etablir un plan global de la sécurité routière et planifier les aménagements en privilégiant les abords des écoles et les traversées de villages et agglomérations, notamment par l’établissement d’un maximum de zones limitées à 30 Km/h.
3. Créer un conseil consultatif de prévention et de sécurité chargé notamment de surveiller la bonne coordination entre la police locale et les services et associations intéressés à des projets de prévention (toxicomanie, animation de quartier, animation des jeunes, …)
4. Prévoir d’aborder obligatoirement l’aspect sécurité routière dans les projets de lotissements et autres aménagements.
5. Instaurer dans la ZIP une assistance psychologique aux victimes.
6. Assurer une formation spécifique pour rendre les agents de quartiers attentifs aux problèmes de protection de l’environnement.

 

 

 

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L’aménagement du territoire

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Fiche n° 10

L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

 

 

Vue d’ensemble

 

L’aménagement du territoire est une des compétences principales de la commune, matière dans laquelle elle possède encore un pouvoir de décision important et qui touche directement notre milieu de vie.

Cette matière concerne donc l’habitat (permis d’urbanisme), l’affectation des sols (destination des zones, modification du relief, …).

La principale législation qui réglemente l’aménagement du territoire est le CWATUP (Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine) qui détermine les conditions d’octroi de permis, les règles de publicité et de recours. L’aménagement du territoire doit respecter les schémas et les plans établis au niveau régional ou au niveau communal.

 

Les outils d’encadrement existants sont les suivants :

    Les outils d’encadrement existants sont les suivants :

    – le SDER (Schéma de Développement de l’Espace Régional)

    – le plan de secteur (régional) – le schéma de structure (communal)

    – les plans particuliers d’aménagement (communal)

    – le règlement d’urbanisme (communal)

    La Région wallonne a mis sur pied un outil de participation de la population en matière d’aménagement du territoire : la CCAT (Commission Consultative d’Aménagement du Territoire) constituée de représentants de la population et du pouvoir communal. Elle possède un pouvoir d’avis sur toutes les matières relatives à l’aménagement du territoire.

     

    Notre avis

     

    Le territoire communal doit être géré avec prudence et économie dans un objectif de développement durable. Cela signifie que l’avenir doit être garanti par une affectation réfléchie du sol et une utilisation raisonnable des ressources naturelles.

    A cet égard, la bonne volonté éventuelle des gestionnaires locaux ne suffit plus. Face à l’urbanisation galopante et à la croissance économique, il est devenu indispensable de gérer le territoire de manière proactive, c’est-à-dire en anticipant l’avenir, si nous ne voulons pas voir disparaître le caractère rural de nos villages et la qualité de son centre urbain.

    Nous devons prendre en mains notre évolution au lieu de nous contenter de la subir !

     

    La commune de Herve s’est montrée particulièrement inactive dans la mise en place d’outils de réflexion et de participation sur la politique d’aménagement du territoire.

    Ainsi, en sus des plans de secteur qui présentent de nombreuses lacunes, aucun schéma directeur et règlement communal n’a été élaboré et aucun plan d’aménagement particulier d’envergure n’existe (à l’exception d’un plan relatif à une petite partie de la ville de Herve, soit la rue de Bolland).

    Aucun outil de participation de la population à la politique d’aménagement du territoire n’a été instauré.

     

    Les conséquences sont particulièrement dramatiques pour l’évolution générale de notre environnement. La détérioration de notre cadre de vie représente une perte irréparable.

    Pourtant, nous sommes convaincus qu’il est possible de concilier le logement, l’activité économique et l’environnement. Mais cela n’est possible que par une volonté politique d’assurer entre ces diverses préoccupations le meilleur équilibre au bénéfice de tous.

     

    Nos propositions

     

    1. Convaincre la commune de soutenir le projet de création d’un parc naturel au Pays de Herve. Cette initiative permettrait d’ouvrir à la population un espace de réflexion et de concertation sur l’évolution de l’aménagement du territoire au Pays de Herve et plus particulièrement sur notre commune.
    2. Compléter cette initiative par une décentralisation de la gestion de l’aménagement du territoire par la création d’une Commission Consultative d’Aménagement du Territoire, à laquelle participe la population.

    3. Etudier et mettre en oeuvre un schéma de structure communal qui définit plus précisément l’affectation et la protection du sol.

    4. Etudier et mettre en oeuvre un plan communal de développement de l’environnement et de la nature qui ……….;

     

     

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