17 Août 2006 | Non classé
Instauration des zones 30 et sécurité aux abords des écoles
L’arrêté royal du 26 avril 2004 imposait à toutes les communes l’installation de zone 30 aux abords des écoles au plus tard au 1er septembre 2005.
Le collège pourrait-il nous confirmer :
– combien de zones 30 sont aujourd’hui aménagées et combien de zones doivent encore être aménagées ;
– dans quels délais seront adaptées les zones non encore aménagées ;
– s’il est exact que la commande pour l’installation des zones 30 n’a été signifiée par la commune qu’au mois d’août 2005.
Fin 2002, le groupe Ecolo de Herve réalisait une action de sensibilisation sur la sécurité aux abords des écoles et organisait en collaboration avec la Ligue des Familles une soirée d’information à ce sujet.
Les représentants Ecolo au conseil communal relayaient cette action en demandant à la commune d’instaurer sans tarder des zones 30 aux abords de toutes les écoles.
Trois ans plus tard, et 17 mois après la promulgation de l’arrêté royal, nous devons constater qu’aucun aménagement notable n’a encore été réalisé.
D’autres communes, voisines de la nôtre, ont parfaitement anticipé cette obligation et réalisé aux abords des écoles des aménagements remarquables.
Notre interpellation vise à stigmatiser l’absence d’initiative et même de réactivité du collège face à un problème aussi crucial que celui-là.
Ce retard, que nous osons qualifier de fautif, fait peser une responsabilité importante sur la commune, et plus particulièrement sur son bourgmestre.
Nous demandons également de manière insistante à ce que la sécurité aux abords des écoles ne se limite pas à l’instauration des zones 30, mais qu’elle fasse l’objet d’un véritable plan de sécurité élaboré avec le concours des directions, des enseignants, des pouvoirs organisateurs et des associations de parents et la collaboration de la zone de police.
Nous attendons du collège une démarche volontariste qui permettrait rapidement d’oublier le retard pris à l’allumage et de monter ainsi que la sécurité aux abords des écoles fait partie de ses priorités.
Le groupe Ecolo du conseil communal. André Jacquinet Damien Quittre
17 Août 2006 | Mobilité
Décret mobilité et accessibilités locales adopté le 31 mars 2004 et entrant en application le 1er novembre 2004.
Dans notre commune, comme partout ailleurs, on déplore la dégradation constante des possibilités de mobilité :
* accroissement énorme de la circulation,
* poursuite de la rurbanisation en raison de l’échec du Gouvernement wallon précédent et notamment du Ministre de l’AT à redéfinir les plans de secteurs ;
* approfondissement des impacts négatifs de ces politiques sur notre cadre de vie…
A l’occasion de l’entrée en application ce 1er novembre du Décret Mobilité et Accessibilité, nous nous permettons une fois encore de retenir votre attention sur la nécessité de mettre en œuvre à Herve un Plan Communal de Mobilité.
« Un PCM a pour objectifs d’organiser les éléments structurants de la mobilité à l’échelle de la commune et de réaliser un développement structurel cohérent en matière de mobilité. »
En ce qui nous concerne, il s’agit donc de Gérer l’expansion apparemment inéluctable du trafic automobile De s’inscrire activement dans l’objectif de diminution des accidents de la route et de l’insécurité routière D’orienter les déplacements vers les transports en commun et les modes de déplacements écologiques : le vélo et la marche à pied.
Cela veut dire adapter les infrastructures vers le partage de la route et contre le monopole de la voiture. S’inscrire dans la lutte contre le réchauffement climatique et préparer le futur choc pétrolier : l’accroissement rapide du coût des énergies fossiles et à brèves échéances leur raréfaction.
Nous le reconnaissons volontiers les choses ont commencé à changer à Herve. A commencer par l’attention grandissante portée à l’aménagement des abords des écoles et à la rénovation de certaines voiries.
Mais cela, encore, sans perspective globale et sans analyse prospective.
L’entrée en application ce 1er novembre 2004 du Décret Mobilités et accessibilités locales nous en donne l’occasion.
Un PCM c’est :
1. un diagnostic de la mobilité sur le territoire communal mettant en évidence les enjeux et les dysfonctionnements majeurs en matière de mobilité.
2. une présentation des objectifs à atteindre en matière de déplacements de personnes et des marchandises et d’accessibilité pour chacun des modes de déplacements et les priorités à assurer.
3. les mesures et recommandations à entreprendre concernant la hiérarchisation et la catégorisation du réseau routier, le développement des modes de déplacements les moins polluants, la réduction du nombre et de la gravité des accidents de la route, les mesures visant à faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite, l’amélioration du cadre de vie…
La réalisation d’un tel plan, à nos yeux indispensable, peut faire l’objet d’une subsidiation régionale, soit 75% des honoraires de l’auteur du projet ou de la charge de personnel communal relatifs à l’élaboration du plan et ce pour un montant maximum de 800.000 euros. Ce n’est pas rien.
Une fois encore nous reconnaissons avec plaisir que la commune de Herve ne reste pas insensible au problème de sécurité routière et de mobilité. Nous souhaitons cependant insister sur la nécessité pour de tels sujet d’avoir une vue globale et à long terme. Le Décret présent nous y invite.
Nous demandons avec insistance, et nous demandons depuis de nombreux mois, que la commission communale de sécurité organise enfin sa réflexion sur les PCM et que la majorité s’inscrive dans cette perspective auquel nous invite la RW.
Damien Quittre Genviève Cabodi.
17 Août 2006 | Conseil Communal
Proposition d’interpellation du prochain Conseil Communal :
La filière bois-énergie pour « activer » la commune dans le domaine des énergies alternatives et pour résoudre le problème de l’entretien des haies.
Ce mois de mai 2001, les Ministres Happart et Darras cosignaient un protocole d’accord relatif au Plan Bois Énergie (PBE) et Développement Rural. Les objectifs de ce plan sont de répondre à des objectifs européens et wallons en matière énergétique et environnementale (suite des protocoles de Rio et Kyoto), la création d’une filière bois-énergie pourvoyeuse d’emplois et la valorisation de déchet de bois.
Pour la commune de Herve, l’inscription dans ce PBE permettrait de résoudre un problème lancinant ; celui du maintien et du remaillage du bocage.
Le plan estime que la Wallonie totalise 15000 km de haies. Celles-ci peuvent jouer un rôle majeur dans l’approvisionnement de cette filière bois-énergie.
Les déchets de la taille de haies pourraient être valorisés. Ces déchets de bois peuvent être utilisés dans des chaufferies automatiques utilisables dans des petits projets locaux (chauffage d’écoles, de bâtiments publics, de maison de repos, etc.). Cette technologie est parfaitement rodée et correspond aux capacités techniques des communes.
La coordination du Plan Bois Énergie a été confiée par les Ministres à la Fondation Rurale de Wallonie (FRW). La FRW propose ainsi un plan à destination des communes en plusieurs étapes.
Une première étape de sensibilisation et d’information à destination des Conseils et Collège, des associations et citoyens en général. Il suffit pour cela de prendre contact avec les bureaux régionaux de la FRW.
Dans notre cas, le bureau Haute Ardenne dirigé par Stany Noël, agent technique et responsable de la zone2
Dans un second temps, en cas d’intérêt marqué par la commune et de potentiel à priori raisonnable, la commune pourra faire appel via la FRW aux opérateurs techniques de l’Équipe Régionale Biomasse Énergie (ERBE) et à l’institut Wallon (IW) qui réaliseront une pré-étude de faisabilité incluant les volets évaluation des ressources et des besoins. Suit l’étape de réalisation de projets.
Pour toutes ces étapes, la commune peut compter sur l’assistance technique et administrative de la Région Wallonne et notamment de la FRW. Je propose une prochaine intervention au CC. Notre groupe pourrait demander au Collège de prendre contact avec la FRW ou mieux encore mandater nos conseillères pour que notre groupe organise la première rencontre.
17 Août 2006 | Conseil Communal
Proposition de mise à l’ordre du jour du conseil du mois d’octobre d’un point concernant l’utilisation de produits issus du commerce équitable au sein des différents services de l’administration de Herve.
La semaine du 06 au 16 octobre a été décrétée en Belgique « Semaine du commerce équitable ».
C’est l’occasion de faire connaître à un large public les objectifs d’une démarche de solidarité qui prend de plus en plus d’ampleur sous nos latitudes.
Le principe est simple et repose sur une question essentielle : moi, consommateur, privé ou public, que puis-je faire pour que le producteur des biens de consommation courante que je me procure régulièrement soit correctement payé pour son travail ?
Nous ne pouvons bien évidemment pas personnellement contrôler pour chaque produit toute la chaîne qui sépare le producteur du consommateur final que nous sommes.
Mais des filières existent, et il est possible pour une gamme de plus en plus étendue de se procurer en toute sécurité des biens « commerce équitable » garantis, à des prix raisonnables, la différence de prix correspondant en effet l’effort à fournir pour une rémunération correcte du producteur. Un geste symbolique pour nous qui peut représenter beaucoup pour les producteurs du sud.
La gamme de ces produits disponibles dans les commerces locaux est de plus en plus étoffée : café, thé, sucre, jus d’orange, vin rouge, vin blanc, chocolat, barres de céréales, etc.
L’objet de ce point est de proposer au conseil communal de décider de participer à son tour à cette démarche de solidarité et de faire en sorte que l’administration, lors d’achats de biens pour des réunions internes (cantine, réunion de Collège, bons vœux annuels, conseils, etc) ou externes (réceptions, noces d’or, etc.), opte préférentiellement, et dans les limites des produits disponibles, pour ceux issus du commerce équitable.
Je vous propose dans les pages qui suivent une définition de la notion de commerce équitable, différents textes législatifs, belges et européens, visant à promouvoir cette filière, et finalement une liste des produits disponibles dans les différents points de ventes.
Dans l’absolu, nous rappelons que pour les contrats inférieurs à 67 000 euros (hors TVA), aucun appel d’offre n’est obligatoire et que donc les autorités communales ont toute liberté pour poser un choix éthique et politique (procédure négociée). Dans la pratique, pour les marchés inférieurs à 67 000 euros, de nombreuses communes – et c’est heureux – demandent leurs prix à au moins trois sociétés (gestion en « bons pères de famille »). Mais ce n’est juridiquement pas obligatoire.
8 Août 2006 | Actualité
Liban : L'escalade militaire et son cortège croissant de victimes innocentes dans les deux camps doit cesser !
Si Israël, ayant été attaqué, avait le droit à la légitime défense, sa réaction consistant à détruire un pays entier en multipliant les victimes innocentes est manifestement disproportionnée et donc totalement inacceptable.
Il n'y a pas de solution militaire à ce drame qui ensanglante la région depuis plus d'un demi-siècle. Seule une solution politique globale englobant tous les acteurs, en ce compris les palestiniens, qui, comme Israël, ont le droit de vivre en paix et en sécurité dans leur état, et intégrant le règlement du problème des réfugiés, pourra apporter une paix durable au Proche Orient.
La bavure récente de l'aviation israélienne touchant de plein fouet et tuant de nombreux civils libanais dont une majorité d'enfants rend compte de l'impasse dans laquelle mène cette offensive de Tsahal, qui renforce la haine et la détermination de ses adversaires lesquels bombardent massivement Israël à coup de roquettes.
Parce que de telles conséquences dramatiques sont inscrites dans la nature de toute guerre, la violence engendrant la violence, Ecolo réitère son souhait d'un cessez-le-feu immédiat et condamne l'attitude de l'Etat Hébreu, de son allié américain et du Hezbollah de même qu'il déplore la faiblesse des actions entreprises par les dirigeants européens pour y parvenir.
Pour Ecolo, la diplomatie européenne doit hausser le ton. Les Etats membres pourraient activer un instrument de pression et de négociation sur l'Etat d'Israël au travers de l'accord d'association UE/Israël. Celui-ci comporte en effet une série d'éléments fondamentaux, comme l'importance des principes de la Charte des Nations Unies et le fait que le respect des droits de l'homme et de la démocratie guide la politique intérieure et internationale des deux parties.
Or, au lieu de participer de bonne foi à un processus de paix négociée, Israël poursuit la colonisation de la Cisjordanie, enfonce la région dans un état de tension permanent et généralisé, endossant ainsi une énorme responsabilité dans l'instabilité présente et future au Moyen-Orient, faisant ainsi le lit du terrorisme. Un retour au dialogue passe par l'arrêt immédiat des attaques en territoires palestiniens et libanais et le rétablissement du droit international humanitaire.
Ecolo estime souhaitable que si des soldats belges sont envoyés sur place ce ne soit qu'une étape dans le cadre d'un accord global visant à régler tous les problèmes en suspend, au Liban en Cisjordanie et à Gaza, auquel cas le déploiement d'une force d'interposition internationale, sous l ‘égide des Nations Unies, visant à assurer une paix durable prendrait tout son sens.
Josy Dubié, Sénateur
Isabelle Durant, Secrétaire fédérale.