Stop à la maltraitance familiale

AUJOURD’HUI :

La maltraitance familiale reste de nos jours un sujet tabou.
Pourtant en Belgique, une femme sur cinq est victime de violence conjugale.
Peu de personnes osent déposer plainte car il subsiste souvent un sentiment de culpabilité et il n’est pas facile de pousser la porte d’un commissariat de police.
Les services d’aide aux personnes maltraitées se trouvent souvent dans les grandes villes.

NOTRE PROJET :     UN SERVICE COMMUNAL DE PREMIER ACCUEIL POUR LES VICTIMES DE MALTRAITANCE FAMILIALE

Nous voulons créer un service de premier accueil au sein du CPAS, en partenariat avec les services de police en vue :
– d’écouter la victime
– de l’aider et l’accompagner dans sa démarche de plainte
– de l’orienter vers les services d’aide adéquats
– de trouver avec elle un logement transitoire
– d’organiser, en partenariat avec les services existants, des modules de   sensibilisation et de prévention auprès des jeunes via les écoles.

NOUS SOUHAITONS aussi :

organiser, en partenariat avec les services existants, des modules de   sensibilisation et de prévention auprès des jeunes via les écoles ;

mettre en place un numéro vert (numéro d’appel pour les victimes) ;

coordonner ce service avec les médecins généralistes, souvent en première ligne dans la gestion des cas de maltraitance intra-familiale

intégrer la problématique de la violence familiale dans le plan zonal de sécurité et y former les policiers.

La vallée du Bolland classée NATURA 2000

Intervention au CC du 16 février 2004

Après quelques années de retard, la RW s’est enfin mise en règle avec la directive européenne Natura 2000.

Natura 2000 est le nom d’un grand programme européen de conservation de la nature, axé sur deux priorités :

   1. assurer la biodiversité des habitats naturels,
   2. protéger la faune et la flore.

Chaque Etat membre s’est vu confier la tâche de fondre cette directive dans sa législation nationale et de désigner des zones, publiques ou privées, où elle serait strictement d’application – les fameuses zones Natura 2000.

En Belgique, ce sont les régions qui ont les compétences en ces matières. La RW vient de classer plusieurs milliers d’hectares.

Et sur notre commune, la vallée du Bolland (49 ha dont 42 sur la commune de Herve) fait partie des zones classées

Dans les zones désignées, il est prévu que la région wallonne prennent toutes les mesures nécessaires pour conserver les habitats et éviter leur détérioration.

Cela veut dire encourager la gestion des éléments du paysage, instaurer des systèmes de protection particulièrement stricts

Pour cela des financements conjoints par la Commission européenne et la RW sont prévus Les propriétaires ou gestionnaires qui ont en charge l’entretien du patrimoine naturel bénéficieront d’une rémunération appropriée aux prestations et services rendus.

Nous écologistes, nous sommes très heureux de ce classement car il reconnaît l’intérêt écologique d’une (petite) partie de notre territoire. Un certain nombre d’espèces animales et végétales en danger vont enfin être protégées. C’est un pas positif dans la reconnaissance des qualités environnementales du Plateau qui comme chacun le sait sont chaque jour mise à mal.

Mais nous nous posons aussi un certain nombre de questions. Si la législation européenne est claire et veut être stricte, nous savons combien en RW la mise en application et le contrôle effectif des législations sont souvent lacunaires pour ne pas dire inexistants….

Sur notre commune, nous souhaitons savoir qui va gérer le site et avec quels moyens ?

Nous réduire au silence…

Au conseil communal, l’ensemble des conseillers CDH/PS/HDM veulent nous réduire au silence. Ils nous empêchent de faire notre travail.{mosimage}

C’est un scandale et une atteinte à la démocratie.

Pour ce conseil communal du 16 février, Geneviève et moi déposons le mercredi 11 février, dans les temps voulus, quatre points complémentaires à l’ordre du jour auprès du Secrétaire communal.

Le Secrétaire accepte nos points et envoie à tous les conseillers un complément à l’ordre du jour.

Le lundi en début de séance, le bourgmestre lit l’ordre du jour, énonce les points que nous avons ajoutés et propose qu’ils soient reportés en fin de séance. Ce qui est accepté à l’unanimité.

Mais en fin de séance, avant d’aborder nos quatre points, les comportements changent.

Le Bourgmestre met en cause nos points estimant d’abord qu’ils ne sont pas de compétence communale.

HDM lui emboîte le pas considérant que les conseillers manquent d’informations pour pouvoir réagir à nos propositions.

Enfin, nous sommes accusés d’encombrer les séances de débats sans intérêt et d’utiliser le conseil comme une tribune politique.

Ces allégations sont scandaleuses. Nous vous invitons à lire le texte des interpellations que nous avions préparées ci-contre.

A vous de juger !

Nous pensons que chacun des points étaient bien de compétence communale.

   1. Une proposition du Ministre de la Mobilité de Wallonie d’organiser une action subsidiée dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité envoyée à toutes les communes wallonnes… Ce ne serait pas de la compétence de la commune ?
   2. La chasse aux chômeurs, organisée par le gouvernement fédéral Libéral /Socialiste, qui enverra les chômeurs exclus vers l’aide sociale et donc à charge du CPAS de la commune ! Ce ne serait pas de la compétence de la commune ?
   3. La vallée du Bolland, 42 hectares sur notre territoire communal, classée site Natura 2000 par le gouvernement wallon ! Ce ne serait pas de la compétence de la commune ?
   4. Le tour des communes réalisé en 2001/2002 par le Collège de Herve. Collège qui s’est engagé à le réaliser à nouveau en 2004 ! Ce ne serait pas de la compétence de la commune ?

Nous pensons que l’information sur ces points était largement disponible.

Pour les trois premiers, nous invitons le lecteur à introduire chaque sujet sur n’importe quel moteur de recherche sur Internet. Ce sont à chaque fois des dizaines de références qui vous seront proposées.

L’administration communale dispose, de plus, de toutes les informations nécessaires. Le Collège a reçu l’invitation du Ministre. L’Echevin de l’environnement l’a dit lui-même en séance. "Chasse aux chômeurs" et "Site Natura 2000" sont des sujets qui s’étalent dans toute la presse.

Quant au quatrième point, il s’agit d’une action décidée à l’initiative de l’ex-échevin Marc Goblet.

Dire que l’on manque d’informations sur ces sujets relève de la mauvaise foi ou de la paresse. Enfin, nous accuser Geneviève et moi, d’utiliser le Conseil Communal comme une tribune politique, c’est faire injure à la démocratie.

Nous travaillons, nous préparons longuement nos interventions au conseil communal, nous portons des débats, nous tentons d’amener des réflexions pertinentes. Donc nous dérangeons et nos adversaires veulent nous réduire au silence. Damien Quittre.

7 Activité économique

7 L’activité économique : commerces, industries, agriculture, artisanat, emplois.

· Aujourd’hui

En matière économique aussi, il convient d’adapter sa politique aux objectifs fixés. La première étape consiste à établir ces objectifs, qui, actuellement, ne nous paraissent pas avoir été définis. La commune doit-elle d’office accepter d’accueillir n’importe quel type d’entreprise ou s’agit-il d’encourager l’installation de certaines activités plutôt que d’autres ? Comment espérer une politique cohérente si l’on n’a pas décidé ce que l’on veut obtenir et avec quels moyens ?

Deux études fort intéressantes ont été publiées en juin 1989 et en mai 1990 sur les potentialités en matières commerciale et économique par le SEGEFA (Université de Liège). Leurs conclusions pertinentes décrivent la nécessité d’un projet et d’une vision à long terme pour utiliser les atouts commerciaux et industriels de Herve. Depuis 10 ans, ces études ont été totalement négligées. Pire le constat dressé s’est encore nettement dégradé.

BROWET A. et VAUCHEL B. sous la direction de MERENNE-SCHOUMAKER B., Potentialités économiques de Herve, diagnostic et propositions, Service d’Etude en Géographie économique fondamentale et appliquée, ULG juin 1989.

BROWET A. et LIEBENS D. sous la direction de MERENNE-SCHOUMAKER B., Le commerce de détail à Herve, diagnostic et propositions, Service d’Etude en Géographie économique fondamentale et appliquée, ULG mai 1990.

Ce que nous souhaitons :

Pour nous, il s’agit de bien mesurer toutes les implications d’une activité, qu’elles soient positives (création d’emplois directs et indirects) et négatives (impact sur l’environnement ou sur les activités déjà existantes) pour décider en connaissance de cause. Ainsi, il ne nous paraît pas souhaitable d’autoriser l’installation de nouvelles moyennes et grandes surfaces (comme le prévoit un projet d’affectation des terrains situés derrière l’ancienne laiterie) alors que la commune en compte déjà quatre. Ainsi, nous sommes fermement opposés à des concepts tels que les méga-complexes de magasins d’usine (projet  » Outlet Mall  » à Verviers) préjudiciables pour les commerces locaux.

Mais il s’agit aussi de prendre des mesures incitatives pour encourager des activités correspondant au caractère de notre région.

Nous souhaitons donc encourager l’installation et le développement d’entreprises agro-industrielles ou artisanales biologiques.

Nous voulons également promouvoir le commerce de proximité (au centre ville et dans les villages) et les activités artisanales productrices de biens de consommation.

Nous voulons enfin favoriser les initiatives en matière d’économie sociale, susceptibles de créer des emplois pour les personnes moins qualifiées.

Nous proposons de…

Définir les objectifs locaux en matière économique en faisant notamment appel à la consultation de la population.

Créer une fonction de manager de projet (fonction d’agent de développement local subventionnée par la Région wallonne) dont l’objectif sera de susciter l’émergence d’idées d’activités nouvelles, d’orienter et d’accompagner les porteurs de projets.

Encourager la mise sur pied d’un réseau local de compétences et d’expertises, via des personnes ressources, susceptible d’encadrer des nouveaux projets et de créer des partenariats.

Favoriser l’économie sociale par la prise en considération de critères spécifiques dans les marchés publics (achats et travaux) ouverts par la commune ou par les intercommunales et sociétés publiques (de logements par exemple) auxquelles notre commune participe.

Mettre sur pied une politique d’accueil (zone réservée) et une expertise en matière d’activité agro-industrielle et artisanale biologique pour encourager le développement de cette filière sur notre commune.

Instaurer un marché hebdomadaire en vue de promouvoir la vente directe des produits régionaux et de l’artisanat local.

Orienter l’aide aux entreprises vers des pratiques d’éco-développement. En matière fiscale, le fait de percevoir des redevances et de lever l’impôt permet à la commune de jouer un rôle incitatif non négligeable. Elle peut en effet agir sélectivement en faveur d’activités socialement et écologiquement souhaitables : productions utiles et procédés non polluants, économies d’énergie…

Aider les particuliers qui choisissent la bio-construction. Les compétences communales en matière d’urbanisme (permis de bâtir, sans oublier les possibilités d’octroi d’une prime complémentaire) permettent une action sélective en faveur de la bio-construction: sélectionner des sites d’habitation sur base de critères écologiques, valoriser les apports solaires gratuits (orientation et isolation de l’habitat), utiliser des matériaux sains.

L’utilisation de produits « propres » dans toutes les activités communales ou para communales sert à la fois un objectif de promotion de ce type de produits et un autre tout aussi important, qui est celui de la création d’un marché minimum.

Exemples : alimentation biologique dans les cantines scolaires ; peintures naturelles et matériaux non nocifs dans les locaux ;usage du papier recyclé ; prévention et gestion écologique des déchets « sui generis » dans les communes; création d’un service d’Eco achats. · Dans le cadre des marchés publics, certains critères peuvent être instaurés lors de l’élaboration des cahiers des charges : conditions de production, composition des produits, conditions de travail. De tels critères peuvent orienter les appels d’offre vers des produits performants sur les plans social et écologique.

6 Mobilité et sécurité routière

6 La mobilité, la sécurité routière.

Aujourd’hui

Priorité absolue est laissée à la voiture. Pour les enfants à vélo ou les piétons aucune infrastructure n’existe, leur sécurité n’est absolument pas garantie. ·

Ce que nous proposons

Ecolo ne veut pas supprimer la voiture individuelle, mais veut laisser de la place pour tous et pour tous les moyens qui permettent d’assurer notre mobilité.

Cela suppose

La définition d’un plan de circulation

La fin de la priorité absolue à la voiture. Le village, le quartier doit appartenir aux habitants, aux enfants et aux piétons.

L’installation de zones 30 km/h.

La promotion des transports en commun

La promotion du vélo par l’aménagement de l’espace public, la création d’itinéraires cyclistes, la mise en place de parkings à vélos (dans les écoles et ailleurs).
Aucune piste cyclable n’a été crée à Herve depuis 30 ans. La seule piste cyclable qui existe, entre Battice et Herve, a été rénovée il y a deux ans mais les utilisateurs n’ y sont plus du tout en sécurité. Et pourtant, certains élus s’affirment de farouches défenseurs du vélo…..

La promotion des transports pédestres par des trottoirs ou des chemins prévus pour la circulation des piétons, c’est-à-dire réparés et entretenus régulièrement, dégagés de l’équipement réservé à l’automobile afin de permettre le passage aisé des personnes âgées, des personnes handicapées, des voitures d’enfants.

Dans cette optique, la commune doit également lutter contre le stationnement des voitures sur les trottoirs : surélévation, implantation de bornes discrètes et application stricte de la réglementation (stop aux passe-droits).

De veiller aux personnes à mobilité réduite pour tous les aménagements de l’espace public.