3 Action sociale

3. L’action sociale (enfance, jeunesse, personnes âgées, famille, handicapés, logement, politique d’accueil)

Aujourd’hui

Dans le domaine social, comme ailleurs, on doit constater un manque de coordination voire une mésentente entre les responsables, des choix budgétaires contestables, un manque général de dynamisme du politique et un clientélisme anti-démocratique. L’attribution des logements sociaux est la chasse gardée de certains échevins. C’est inacceptable.

La  » gestion du social  » consiste trop souvent une gestion, certes nécessaire, mais insuffisante de l’urgence. Nous souhaitons ici aussi agir dans une perspective globale en définissant des projets à long terme.

Nous proposons …

De mettre sur pied une commission sociale pluraliste chargée d’étudier les projets et les modalités de l’action sociale de la commune. Participeraient à cette commission des mandataires communaux, des conseillers de l’aide sociale, des représentants des associations de terrain et des représentants de la population. Cette commission favoriserait aussi la concertation entre la commune, le CPAS et les associations de terrain.

De développer la vie associative dans des domaines peu favorisés : ex : maisons de jeunes, activités culturelles.

De poursuivre de manière privilégiée l’aide financière et logistique apportée aux associations de terrain présentes dans le domaine social

Aujourd’hui : le CPAS.

Le bilan de la gestion du CPAS est globalement positif. Des initiatives nouvelles ont été prises (logements d’insertion, médiation de dettes, construction d’appartements pour personnes âgées).

Toutefois, certains services sont encore inexistants ou pourraient être améliorés.

Ainsi, l’offre de logements sociaux accessibles à chacun de manière égale est largement insuffisante. Les logements adaptés aux personnes âgées et aux personnes handicapées sont trop peu nombreux. L’accueil des réfugiés politiques n’a pas été organisé, que du contraire (fin 1999, sur 44 « dossiers » à charge de la commune de Herve, seuls 11 « dossiers » étaient domiciliés sur la commune, faute d’une capacité d’accueil suffisante) et cette carence a été palliée par l’initiative privée (ASBL Le Toit).

D’autre part, nous voulons éviter la formation de ghettos en favorisant la cohabitation interculturelle et intergénérationnelle.

Nous proposons de…

Développer un service d’aide au logement qui intègre la mise sur pied d’une agence immobilière sociale dont l’objectif est d’offrir des logements sociaux à loyer réduit par l’octroi de primes ou de garanties aux propriétaires.

Confier au Conseil de l’aide sociale (représentation pluraliste) l’attribution des logements sociaux sur base de critères strictement définis ainsi que la représentation de la commune dans les sociétés de logement social. Nous voulons ainsi mettre fin au risque de voir la maîtrise du logement social confisquée par certains mandataires politiques.

Favoriser le décloisonnement des infrastructures d’aides sociales en les intégrant dans leur milieu de vie. Ainsi, plutôt que d’agrandir la maison de repos, nous préférons la construction ou l’aménagement dans les villages d’habitations et appartements pour personnes âgées et pour personnes handicapées. Ainsi, nous voulons développer un service d’accueil de jour pour les personnes âgées ou fragilisées.

Mettre sur pied dans notre commune ou participer à un projet d’emploi-formation pour personnes défavorisées, notamment par une meilleure utilisation de l’article 60 (mise au travail de minimexés).

Pratiquer une vraie politique d’accueil et d’intégration des réfugiés (mise à disposition de logements et encadrement adéquat).

Prévoir un accueil et un accompagnement pour les personnes maltraitées (femmes, personnes âgées, enfants, …)

De veiller à une meilleure coordination avec l’administration, entre l’échevinat et le CPAS et entre les divers services.

Exemples :

* Des logements sociaux adaptés à la cohabitation des générations, faire co-exister les jeunes et les vieux, les familles et les personnes isolées.

* Collaborer avec d’autres organismes publics ou privés en faveur d’ initiatives facilitant le maintien à domicile des personnes à autonomie réduite : aménager des logements adaptés, intervenir pour les plus démunis, permettre des soins de santé à domicile et des systèmes dits de télé-alarme.

* Initier des projets pilotes d’insertion sociétale.. En Belgique, la formation des jeunes sportifs est déficiente. Il est difficile de concilier sport et études. La commune pourrait coordonner une formation sportive utilisant ses infrastructures sportives et les capacités de formation écoles de la commune. Nous proposons la création d’un Centre d’Étude et de Formation en Alternance, CEFA sport, à Herve.

 

4 Action culturelle

4. L’action culturelle : culture, sport, tourisme.

Aujourd’hui

Des éléments positifs existent : un lieu bien conçu (l’Espace de l’Hôtel de ville), des associations dynamiques (le CHAC , la scène et le Ciné-club du Bocage, Al Mizwète, le RCHU… ). Ils permettent qu’une politique culturelle intéressante se développe.

Le tourisme évolue positivement : samedis saveurs, espace des saveurs. Il faut cependant regretter quelques slogans mégalomanes.

Le sport bénéficie d’une infrastructure importante. On se rappellera quelques dépassements budgétaires fameux…

Mais, une fois de plus, ces initiatives se développent sans réflexion globale. Quel dynamisme culturel veut-on promouvoir ou quel tourisme veut-on développer ? Le tourisme, le sport, la culture ne sont pas des activités à isoler mais au contraire à coordonner pour être mis au service du plus grand nombre, pour favoriser l’intégration de tous les habitants au sein de l’entité, dans un souci de valorisation de notre espace de vie ou de préservation de l’environnement.

Nous souhaitons…

Soutenir la politique culturelle actuelle, si possible, l’amplifier et en améliorer l’accès pour tous.

Proposer des séances de théâtre et de cinéma à prix plus bas pour les minimexés ou des prix forfaitaires pour les familles comme cela se fait quelquefois pour les jeunes et les plus âgés..

Préserver notre environnement, le bocage, milieu à préserver et formidable atout touristique, en concertation avec le monde agricole .

Intégrer le tourisme rural dans un projet de développement durable. Cependant, cette politique de tourisme, la ville de Herve n’a pas les moyens, ni le potentiel pour la mener seule. Circuits pédestres ou vélos, balades à thème, expositions, programme culturel, salle de sports, gîtes ruraux, restaurants sympas…seront plus attrayants si on parvient à coordonner nos richesses avec celles des autres communes du Plateau.

Multiplier les liens entre la ligne 38 et d’autres chemins. Entretenir et nettoyer régulièrement un réseau de chemins protégés.

Exemples :

* La ligne 38 ne commence pas et ne s’arrête pas à Herve.

Elle doit servir d’épine dorsale sur laquelle viendraient s’articuler d’autres chemins sans voiture qui permettraient d’accéder dans les villages et au centre de Battice et de Herve.

* Nombreux sont les sites le long de cette voie qui ont besoin d’un entretien. L’ancienne gare de Battice est le meilleur exemple.

Promouvoir le patrimoine ancien et y intégrer du bâti contemporain de qualité.

Exemple : Certains bâtiments  » commerciaux « , l’affichage publicitaire anarchique sur l’axe routier Soumagne, Herve, Battice enlaidissent les entrées de Herve et de Battice et constituent un véritable repoussoir.

Améliorer la qualité de la pratique du sport, plutôt que de poursuivre l’investissement dans la brique, nous souhaitons favoriser la qualité de l’encadrement.
Par exemple, pour améliorer la formation des entraîneurs sportifs bénévoles, la commune pourrait payer les frais d’inscription au stage ADEPS.

Développer davantage l’éducation permanente notamment sur des problématiques présentes mais occultées dans notre commune : la prévention drogue, l’information sur le sida, …

 

5 Aménagement territoire

5. L’aménagement du territoire et le développement durable.

Aujourd’hui

La réflexion et l’initiative en matière d’aménagement du territoire nous paraissent les points les plus faibles de la politique communale actuelle :

absence de projets concertés et approuvés par la population, pas de Commission consultative d’aménagement du territoire (CCAT)

politique d’aménagement erratique en l’absence de toute réglementation communale,

rurbanisation, constructions en ligne le long des routes qui provoquent la disparition des villages, en dépit de l’opposition affichée par le Collège car aucun plan communal n’a été réalisé depuis de nombreuses années,

aucune étude sérieuse de la mobilité et de la sécurité routière,

désertification du centre de Herve et disparition des commerces mais, par contre, ouvertures insensées de surfaces commerciales hors centre , Le commerce de centre ville n’attire plus suffisamment, il ne se suffit plus à lui-même.

politique de traitement des déchets à la traîne et peu dynamique, se contentant de s’aligner sur les normes les plus basses.

manque criant d’information sur la gestion des eaux usées

Ce que nous souhaitons…

Ecolo veut participer à la protection de notre patrimoine et inscrire Herve dans une perspective de développement durable, protéger l’héritage des générations futures.

Nous proposons

Une large réflexion sur le développement de la commune dans le cadre du développement du Pays de Herve (terroir spécifique, bocage, valorisation du patrimoine naturel et bâti, contrôle de la rurbanisation plus serré, revalorisation des centres de Herve et de Battice).

L’utilisation des outils légaux (plans communaux, schémas de développement) les mieux adaptés

Le soutien efficace à l’initiative du Parc Naturel.

La professionnalisation de la démarche : un renforcement et une professionnalisation des compétences de la commune en matière de travaux et d’urbanisme. Il faut faire appel à un architecte-urbaniste pour analyser les projets, faire une analyse critique de leur coût pour aider les échevins dans leurs décisions.

De soutenir les initiatives en vue d’une transition vers une agriculture durable : agriculture biologique, exploitation familiale de qualité et diversification des sources de revenus des agriculteurs ( tourisme rural, fermes pédagogiques…).

D’encourager l’entretien du patrimoine agricole (bâti et environnement) 

De mettre sur pied d’un service d’éco-cantonniers. Un meilleur entretien des routes et des abords, une information correcte, tant du personnel communal que des habitants, sur le fauchage tardif.

D’améliorer la propreté des accotements. Dans les zones habitées, il faut travailler en collaboration avec les habitants, les comités de quartier, les associations, les mouvements de jeunes…

Une politique plus innovante et plus dynamique en matière de traitement des déchets. La commune doit être partie prenante d’un projet de diminution réelle de la production de déchets : sensibiliser, informer le citoyen, montrer l’exemple dans les écoles et l’administration, dépasser la seule logique de diminution du coût de gestion de nos poubelles. Que deviennent les déchets que les habitants ont triés et portés au parc à conteneurs ? La commune se pose-t-elle cette question ou laisse-t-elle toute initiative à Intradel ! Pour la valorisation des déchets organiques, on pourrait aussi former des maîtres composteurs.

De promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie et les énergies alternatives. Soutenir le projet de création d’éoliennes sur le Plateau de Herve. Favoriser les constructions qui utilisent des matériaux écologiques, des énergies alternatives ou une réduction des consommations d’énergie. Promouvoir la biométhanisation des effluents agricoles.

Une prise en charge plus active de la gestion des eaux usées en améliorant fortement la concertation et l’information de la population en soutenant des initiatives positives telles que la mise en place de citernes à eaux de pluie, les expériences de lagunages des eaux usées….

D’être beaucoup plus attentifs à la protection des zones humides.

De suivre très attentivement l’évolution du chantier TGV qui va couper notre commune en deux pour veiller à en minimaliser les impacts négatifs. La révision des plans de secteurs sera un dossier essentiel durant les prochaines années. Celle-ci devra impérativement s’inscrire dans une perspective de développement durable, dans un souci de défense de la spécificité environnementale et paysagère de notre région.

La révision des plans de secteurs sera un dossier essentiel durant les prochaines années. Celle-ci devra impérativement s’inscrire dans une perspective de développement durable, dans un souci de défense de la spécificité environnementale et paysagère de notre région.

 

6 Mobilité et sécurité routière

6 La mobilité, la sécurité routière.

Aujourd’hui

Priorité absolue est laissée à la voiture. Pour les enfants à vélo ou les piétons aucune infrastructure n’existe, leur sécurité n’est absolument pas garantie. ·

Ce que nous proposons

Ecolo ne veut pas supprimer la voiture individuelle, mais veut laisser de la place pour tous et pour tous les moyens qui permettent d’assurer notre mobilité.

Cela suppose

La définition d’un plan de circulation

La fin de la priorité absolue à la voiture. Le village, le quartier doit appartenir aux habitants, aux enfants et aux piétons.

L’installation de zones 30 km/h.

La promotion des transports en commun

La promotion du vélo par l’aménagement de l’espace public, la création d’itinéraires cyclistes, la mise en place de parkings à vélos (dans les écoles et ailleurs).
Aucune piste cyclable n’a été crée à Herve depuis 30 ans. La seule piste cyclable qui existe, entre Battice et Herve, a été rénovée il y a deux ans mais les utilisateurs n’ y sont plus du tout en sécurité. Et pourtant, certains élus s’affirment de farouches défenseurs du vélo…..

La promotion des transports pédestres par des trottoirs ou des chemins prévus pour la circulation des piétons, c’est-à-dire réparés et entretenus régulièrement, dégagés de l’équipement réservé à l’automobile afin de permettre le passage aisé des personnes âgées, des personnes handicapées, des voitures d’enfants.

Dans cette optique, la commune doit également lutter contre le stationnement des voitures sur les trottoirs : surélévation, implantation de bornes discrètes et application stricte de la réglementation (stop aux passe-droits).

De veiller aux personnes à mobilité réduite pour tous les aménagements de l’espace public.

 

7 Activité économique

7 L’activité économique : commerces, industries, agriculture, artisanat, emplois.

· Aujourd’hui

En matière économique aussi, il convient d’adapter sa politique aux objectifs fixés. La première étape consiste à établir ces objectifs, qui, actuellement, ne nous paraissent pas avoir été définis. La commune doit-elle d’office accepter d’accueillir n’importe quel type d’entreprise ou s’agit-il d’encourager l’installation de certaines activités plutôt que d’autres ? Comment espérer une politique cohérente si l’on n’a pas décidé ce que l’on veut obtenir et avec quels moyens ?

Deux études fort intéressantes ont été publiées en juin 1989 et en mai 1990 sur les potentialités en matières commerciale et économique par le SEGEFA (Université de Liège). Leurs conclusions pertinentes décrivent la nécessité d’un projet et d’une vision à long terme pour utiliser les atouts commerciaux et industriels de Herve. Depuis 10 ans, ces études ont été totalement négligées. Pire le constat dressé s’est encore nettement dégradé.

BROWET A. et VAUCHEL B. sous la direction de MERENNE-SCHOUMAKER B., Potentialités économiques de Herve, diagnostic et propositions, Service d’Etude en Géographie économique fondamentale et appliquée, ULG juin 1989.

BROWET A. et LIEBENS D. sous la direction de MERENNE-SCHOUMAKER B., Le commerce de détail à Herve, diagnostic et propositions, Service d’Etude en Géographie économique fondamentale et appliquée, ULG mai 1990.

Ce que nous souhaitons :

Pour nous, il s’agit de bien mesurer toutes les implications d’une activité, qu’elles soient positives (création d’emplois directs et indirects) et négatives (impact sur l’environnement ou sur les activités déjà existantes) pour décider en connaissance de cause. Ainsi, il ne nous paraît pas souhaitable d’autoriser l’installation de nouvelles moyennes et grandes surfaces (comme le prévoit un projet d’affectation des terrains situés derrière l’ancienne laiterie) alors que la commune en compte déjà quatre. Ainsi, nous sommes fermement opposés à des concepts tels que les méga-complexes de magasins d’usine (projet  » Outlet Mall  » à Verviers) préjudiciables pour les commerces locaux.

Mais il s’agit aussi de prendre des mesures incitatives pour encourager des activités correspondant au caractère de notre région.

Nous souhaitons donc encourager l’installation et le développement d’entreprises agro-industrielles ou artisanales biologiques.

Nous voulons également promouvoir le commerce de proximité (au centre ville et dans les villages) et les activités artisanales productrices de biens de consommation.

Nous voulons enfin favoriser les initiatives en matière d’économie sociale, susceptibles de créer des emplois pour les personnes moins qualifiées.

Nous proposons de…

Définir les objectifs locaux en matière économique en faisant notamment appel à la consultation de la population.

Créer une fonction de manager de projet (fonction d’agent de développement local subventionnée par la Région wallonne) dont l’objectif sera de susciter l’émergence d’idées d’activités nouvelles, d’orienter et d’accompagner les porteurs de projets.

Encourager la mise sur pied d’un réseau local de compétences et d’expertises, via des personnes ressources, susceptible d’encadrer des nouveaux projets et de créer des partenariats.

Favoriser l’économie sociale par la prise en considération de critères spécifiques dans les marchés publics (achats et travaux) ouverts par la commune ou par les intercommunales et sociétés publiques (de logements par exemple) auxquelles notre commune participe.

Mettre sur pied une politique d’accueil (zone réservée) et une expertise en matière d’activité agro-industrielle et artisanale biologique pour encourager le développement de cette filière sur notre commune.

Instaurer un marché hebdomadaire en vue de promouvoir la vente directe des produits régionaux et de l’artisanat local.

Orienter l’aide aux entreprises vers des pratiques d’éco-développement. En matière fiscale, le fait de percevoir des redevances et de lever l’impôt permet à la commune de jouer un rôle incitatif non négligeable. Elle peut en effet agir sélectivement en faveur d’activités socialement et écologiquement souhaitables : productions utiles et procédés non polluants, économies d’énergie…

Aider les particuliers qui choisissent la bio-construction. Les compétences communales en matière d’urbanisme (permis de bâtir, sans oublier les possibilités d’octroi d’une prime complémentaire) permettent une action sélective en faveur de la bio-construction: sélectionner des sites d’habitation sur base de critères écologiques, valoriser les apports solaires gratuits (orientation et isolation de l’habitat), utiliser des matériaux sains.

L’utilisation de produits « propres » dans toutes les activités communales ou para communales sert à la fois un objectif de promotion de ce type de produits et un autre tout aussi important, qui est celui de la création d’un marché minimum.

Exemples : alimentation biologique dans les cantines scolaires ; peintures naturelles et matériaux non nocifs dans les locaux ;usage du papier recyclé ; prévention et gestion écologique des déchets « sui generis » dans les communes; création d’un service d’Eco achats. · Dans le cadre des marchés publics, certains critères peuvent être instaurés lors de l’élaboration des cahiers des charges : conditions de production, composition des produits, conditions de travail. De tels critères peuvent orienter les appels d’offre vers des produits performants sur les plans social et écologique.

8 Enseignement

8 L’enseignement

 

Aujourd’hui

En ce qui concerne l’enseignement fondamental, nous pensons que les écoles fonctionnent de manière trop individuelle. Nous voulons dépasser le clivage des réseaux et favoriser l’échange et les projets communs (à l’image de l’opération  » Les tambours de la paix  » menée l’année scolaire précédente)

La qualité d’une école dépend d’abord de son équipe pédagogique. Toute nomination doit se baser principalement sur les compétences pédagogiques des candidats. Nous voulons dépolitiser les nominations par une délégation à une commission scolaire du choix des enseignants.

En tant que pouvoir organisateur de ses écoles fondamentales, le conseil communal peut favoriser la participation des parents au projet éducatif de l’école par le biais du Conseil de participation, en lui donnant toute la place qu’il mérite.

Nous voulons encourager les pratiques civiques et l’éducation citoyenne dans les écoles fondamentales par une animation adéquate tant de l’équipe éducative que des enfants.

Enfin, en matière de sécurité, nous estimons qu’il est urgent de réaliser les aménagements nécessaires en vue de sécuriser les abords de certaines écoles (Xhendelesse, Charneux, et. .. ).

Nous proposons de …

Sécuriser les abords des écoles par la recherche de solutions concertées avec les parents et les riverains. La sécurité aux abords des écoles est une priorité n°1.

Mettre sur pied une commission scolaire chargée de choisir les enseignants et de proposer les nominations au Conseil communal. Donner à cette commission scolaire un rôle de surveillance du rôle effectif des Conseils de participation dans les écoles.

Soutenir la formation permanente des enseignants dans le domaine de la citoyenneté en organisant des animations spécifiques et en encourageant la participation aux initiatives déjà existantes

Créer une cellule pluraliste d’enseignants pour favoriser la concertation et les rencontres entre les différentes écoles, tous réseaux confondus, et promouvoir la réalisation de projets communs

Appuyer le projet de lancien Ministre de l’enseignement fondamental, Jean-Marc Nollet, de créer des garderies scolaires communales accessibles gratuitement.

Compléter l’infrastructure scolaire dans certains villages.

Une attention particulière devrait être portée à l’introduction des nouvelles technologies à l’école : soutien à la formation permanente des enseignants , achat de logiciels éducatifs disponibles pour toutes les écoles…

Voici quelques années, un projet de soutien aux familles de jeunes enfants en difficulté scolaire avait été mis en place. Il permettait de remédier efficacement et précocement à des situations d’échec. Faute d’attention du pouvoir communal, le projet a disparu.

Pour prévenir la violence dans certaine école, une attention particulière pourrait être apportée au dialogue parents-enseignants.

 Nous pensons enfin qu’il faut renforcer et développer le rôle citoyen de l’école.

La commune doit aider les responsables d’école a mener cette mission.