Le tourisme

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Fiche n° 7

 

LE TOURISME

Vue d’ensemble

Dans notre commune, la gestion du tourisme est assurée par l’échevinat du tourisme et le bureau du tourisme installés rue de la Station à Herve. Un point d’accueil du bureau du tourisme est ouvert en semaine pendant les mois de juillet, août et septembre dans les locaux de l’ancienne gare.

Le développement touristique de la commune est charpenté presque exclusivement autour du concept des  » Saveurs « .

Le musée de l’Espace des Saveurs, bien conçu, accueille de nombreux visiteurs (plus de 100.000 à ce jour).

Un Festival des saveurs est par ailleurs organisé chaque année avec l’aide de la Ville.

Notre échevin ne veut-il pas faire de Herve la capitale mondiale des saveurs ?

D’autres activités intéressantes dans le cadre du tourisme d’un jour sont organisées (notamment les promenades thématiques des  » samedis des saveurs « , l’accueil et la guidance des cars, la location de VTT).

Le tourisme au Pays de Herve est essentiellement un tourisme de passage, les capacités d’hébergement étant d’ailleurs relativement réduites.

La majorité actuelle projette de transformer les bâtiments de l’ancienne gare pour y aménager le bureau du tourisme et y transférer l’Espace des Saveurs.

Enfin, la commune de Herve a également obtenu l’implantation sur la commune de la Maison Régionale du Tourisme qui regroupe l’ensemble des communes avoisinantes.

Notre avis

Le tourisme est devenu en de nombreux endroits une activité économique importante.

Il génère de nombreux emplois. Mais il peut être aussi la source de nuisances désagréables pour la population locale.

Dans notre commune, des initiatives intéressantes ont été prises (voir ci-dessus) mais l’activité touristique demeure assez limitée, et marginale en terme de création d’emploi.

Nous voulons encourager un tourisme respectueux de l’environnement et intégré dans le développement durable de la région.

Nous proposons de développer au Pays de Herve un tourisme éducatif basé sur l’harmonie de l’homme avec son environnement. Nous pouvons utiliser l’héritage du passé pour mettre en évidence le façonnage du paysage hervien par les pratiques du monde agricole et pour présenter les richesses architecturales de nos ville et villages.

Les transformations récentes de notre environnement résultent des modifications de la vie économique locale et de nos habitudes de vie.

Cela doit être l’occasion de réfléchir aux incidences de nos comportements sur notre cadre de vie et essayer ainsi d’imaginer des perspectives d’évolution différentes en fonction de nos choix.

Toute cette démarche pourrait permettre de mieux valoriser l’exploitation de notre environnement naturel en parfaite synergie avec la politique d’aménagement du territoire.

Nous choisissons d’investir notre énergie et nos moyens dans la sauvegarde, la reconstruction et la valorisation de notre paysage et de notre environnement naturel.

Nous préférons un musée à ciel ouvert, cadre de vie hérité des générations passées, à tous les musées artificiels.

Enfin, nous sommes d’avis que l’activité touristique de la Ville de Herve est organisée de manière trop individualiste.

La concertation et la coordination des activités touristiques avec les communes avoisinantes, qui possèdent chacune leurs atouts, sont nécessaires pour proposer des formules touristiques attractives et cohérentes.

Nos propositions

1. Concevoir une politique du tourisme basée sur le patrimoine naturel du Pays de Herve.

2. Etudier la réalisation d’un éco-musée de la vie au Pays de Herve, détenteur de la mémoire collective de notre région.

3. Améliorer la qualité de l’accueil touristique à Herve (l’état actuel de l’ancienne gare, est misérable et n’invite pas le touriste de passage à s’y arrêter) sans tomber dans la mégalomanie du projet actuel de transformation (dont le coût est estimé à 40 millions, dépassements budgétaires prévisibles non compris).

4. Coordonner notre activité touristique avec les communes avoisinantes en développant des projets communs dans le cadre notamment de la mise sur pied de la Maison Régionale du Tourisme.

 

 

 

 

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L’ agriculture

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Fiche n° 8

 

L’AGRICULTURE

 

 

Vue d’ensemble

 

Le Pays de Herve doit son identité à son aspect bocager, créé par les agriculteurs. Cet aspect s’est transformé au cours des dernières dizaines d’années, reflétant ainsi l’évolution du monde agricole.

 

Les petites fermes herbagères ont fait place à des exploitations plus importantes (la majorité des exploitations ont une superficie moyenne comprise entre 30 et 50 hectares) et le nombre d’agriculteurs a fortement diminué.

Sur la commune de Herve, au 15 mai 1999, il n’existait plus que 164 exploitations agricoles (il en existait encore 204 au 15 mai 1994), parmi lesquelles 94 seulement sont exercées à titre principal. Elles procurent une activité permanente à 111 personnes et une activité complémentaire à 119 personnes.

Les terres consacrée à l’agriculture totalisent 3.669 hectares (95 % de prairies), soit environ 65 % du territoire communal.

 

L’activité agricole est essentiellement liée à la production laitière et est de type intensif (rapport cheptel/superficie elevé). Au dernier recensement, les exploitations herviennes totalisaient 10.465 bovins et 6.537 porcs.

 

Si l’activité industrielle directement liée à l’agriculture est toujours présente (meuneries), certaines entreprises ont malheureusement disparu (Laiterie de Herve) et d’autres ont dû s’approvisionner ailleurs ou se reconvertir (siroperies).

Les fabrications artisanales se sont raréfiées (le fromage de Herve n’est plus fabriqué que dans quelques fermes).

 

A Battice a encore lieu chaque samedi un marché hebdomadaire aux bestiaux et chaque année, en septembre, une foire agricole est organisée.

 

L’évolution du paysage agricole est encore loin d’être terminée. Sur 89 agriculteurs âgés de plus de 50 ans, 79 n’ont pas de successeur présumé. Tout indique donc que leur nombre va encore diminuer au cours des prochaines années.

 

 

Notre avis

 

L’évolution de l’agriculture au Pays de Herve doit être une de nos premières préoccupations. L’agriculteur est un acteur essentiel de la qualité de notre alimentation comme de la qualité de notre cadre de vie. Si nous voulons continuer à vivre dans une région rurale, nous devons oeuvrer pour maintenir le caractère agricole des terres exploitables en les protégeant notamment contre la spéculation foncière.

 

La commune n’a pas d’emprise directe sur la politique agricole, organisée par l’Europe.

Nous pensons toutefois que la commune peut jouer un rôle actif au bénéfice des agriculteurs à plusieurs niveaux :

 

    • dans la sauvegarde du caractère rural de la commune à travers sa politique d’aménagement du territoire

 

 

    • dans la convivialité entre les agriculteurs et la population néo-rurale en offrant des espaces de rencontre et de concertation

 

 

    • dans l’aspect économique de l’activité agricole en encourageant les initiatives de production et de commercialisation d’une alimentation de qualité

 

 

    • dans la reconnaissance, par une contribution publique, du rôle essentiel de l’agriculteur dans le maintien de la qualité du paysage.

 

 

 

Nos propositions

 

  1. Intégrer des représentants du monde agricole dans les organes de concertation et de réflexion sur la politique communale en matière d’aménagement du territoire
  2. Créer une zone agro-industrielle biologique  

  3. Favoriser la commercialisation de la production artisanale notamment par la mise sur pied d’un marché hebdomadaire.
  4. Attribuer aux agriculteurs une subvention communale pour le maintien et l’entretien des haies et des arbres hautes tiges ou mettre sur pied un service communal à cet effet

 

 

 

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La sécurité

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Fiche n° 9

 

LA SECURITE

Vue d’ensemble

Sur le territoire communal, la sécurité était, jusqu’à présent, assurée conjointement par la police communale et par la gendarmerie. La police compte 13 policiers et la brigade de gendarmerie compte 14 agents pour couvrir les communes de Herve et Olne.

L’organisation de la sécurité connaît actuellement une profonde modification liée, d’une part, à la mise en place de zones inter-polices (ZIP) et, d’autre part, à la réforme des polices.
Le concept des ZIP repose sur un élargissement du territoire sous surveillance d’une même police. Ainsi, notre commune fera partie de la ZIP regroupant Herve, Olne, Aubel, Thimister-Clermont, Welkenraedt, Plombières, Baelen et Limbourg. Certaines communes fonctionnent déjà en ZIP, ce qui n’est pas encore le cas de la nôtre. Elle doit être fonctionnelle au plus tard le 1er juillet 2001.
Il doit être prévu au moins un point d’accueil par commune et une permanence d’accueil et d’intervention pour toute la zone.

La réforme des polices, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2001, conduira à la disparition de la gendarmerie et de la police communale, pour faire place à une police locale et une police fédérale. La police locale s’occupera, en principe, de la sécurité locale alors que la police fédérale prendra en charge les affaires judiciaires et les manifestations de plus grande ampleur.
Dans la ZIP de Herve, l’effectif de la future police locale devrait compter environ 85 agents, sur base de l’effectif actuel des polices communales et des brigades de gendarmerie locales.
La gestion administrative de la police locale sera placée sous la responsabilité d’un Collège de Police, constitué des bourgmestres des communes de la ZIP, et d’un Conseil de Police, organe élargi à 19 membres supplémentaires, conseillers communaux des communes concernées.


Notre avis

L’évolution de l’organisation de la sécurité dans les communes va être totalement modifiée à l’avenir. Il n’est dès lors pas très utile de s’attarder sur les faiblesses de l’organisation actuelle, mais plutôt d’insister sur les aspects que nous voudrions privilégier dans la mise en place de la future police locale dans notre ZIP.

Le problème de la sécurité couvre de nombreux aspects : la petite et grande délinquance (vols qualifiés, dégradations, agressions, …), la toxicomanie, la sécurité routière, la protection de l’environnement, etc. Il ne faut pas sous-estimer les problèmes de sécurité tout comme il est malsain de les gonfler et provoquer ainsi un sentiment d’insécurité non fondé. Des actions de prévention ont été menées notamment en collaboration avec les écoles en matière de toxicomanie.

Nous voulons faire de la prévention un aspect essentiel de la politique de sécurité. Actuellement, les actions de prévention sont relativement réduites, en raison, semble-t-il, du manque d’effectifs.
A cet égard, la police de proximité est un élément essentiel dans la prévention. La répartition du territoire communal entre agents de quartier (c’était déjà le cas pour la police communale) doit être maintenue et les contacts entre la population et les agents de quartiers doivent être réguliers.

Il est important que la future charte de sécurité, qui devra être adoptée par les communes de la zone, prévoie les moyens nécessaires pour mener des projets d’actions de prévention et de sensibilisation dans les domaines comme la toxicomanie, la sécurité routière, la violence dans les écoles ou les rassemblements de jeunes (bals).

Il nous parait également essentiel de veiller à une bonne collaboration et concertation entre la police locale et les services sociaux des communes et des écoles.

L’assistance psychologique aux victimes est aussi un service qui devrait être organisé au sein d’une ZIP comme la nôtre.

En ce qui concerne la sécurité routière, nous voulons définir un plan global ambitieux en privilégiant la sécurisation des endroits les plus dangereux, notamment les abords des écoles (le problème est sensible dans de nombreux villages : Grand-Rechain, Bruyères, Xhendelesse, Charneux, Chaineux, …) et les traversées de villages et d’agglomérations.
Nous voulons aussi que le facteur sécurité routière soit systématiquement pris en compte en matière d’aménagement du territoire.

Enfin, là où la prévention n’a pas permis de limiter les excès, la répression doit être exercée de manière équitable, sans passe droit (en finir avec les procès qui  » sautent « ).

Nos propositions

1. Accroître les moyens consacrés par la police locale à la prévention
2. Etablir un plan global de la sécurité routière et planifier les aménagements en privilégiant les abords des écoles et les traversées de villages et agglomérations, notamment par l’établissement d’un maximum de zones limitées à 30 Km/h.
3. Créer un conseil consultatif de prévention et de sécurité chargé notamment de surveiller la bonne coordination entre la police locale et les services et associations intéressés à des projets de prévention (toxicomanie, animation de quartier, animation des jeunes, …)
4. Prévoir d’aborder obligatoirement l’aspect sécurité routière dans les projets de lotissements et autres aménagements.
5. Instaurer dans la ZIP une assistance psychologique aux victimes.
6. Assurer une formation spécifique pour rendre les agents de quartiers attentifs aux problèmes de protection de l’environnement.

 

 

 

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L’aménagement du territoire

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Fiche n° 10

L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

 

 

Vue d’ensemble

 

L’aménagement du territoire est une des compétences principales de la commune, matière dans laquelle elle possède encore un pouvoir de décision important et qui touche directement notre milieu de vie.

Cette matière concerne donc l’habitat (permis d’urbanisme), l’affectation des sols (destination des zones, modification du relief, …).

La principale législation qui réglemente l’aménagement du territoire est le CWATUP (Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine) qui détermine les conditions d’octroi de permis, les règles de publicité et de recours. L’aménagement du territoire doit respecter les schémas et les plans établis au niveau régional ou au niveau communal.

 

Les outils d’encadrement existants sont les suivants :

    Les outils d’encadrement existants sont les suivants :

    – le SDER (Schéma de Développement de l’Espace Régional)

    – le plan de secteur (régional) – le schéma de structure (communal)

    – les plans particuliers d’aménagement (communal)

    – le règlement d’urbanisme (communal)

    La Région wallonne a mis sur pied un outil de participation de la population en matière d’aménagement du territoire : la CCAT (Commission Consultative d’Aménagement du Territoire) constituée de représentants de la population et du pouvoir communal. Elle possède un pouvoir d’avis sur toutes les matières relatives à l’aménagement du territoire.

     

    Notre avis

     

    Le territoire communal doit être géré avec prudence et économie dans un objectif de développement durable. Cela signifie que l’avenir doit être garanti par une affectation réfléchie du sol et une utilisation raisonnable des ressources naturelles.

    A cet égard, la bonne volonté éventuelle des gestionnaires locaux ne suffit plus. Face à l’urbanisation galopante et à la croissance économique, il est devenu indispensable de gérer le territoire de manière proactive, c’est-à-dire en anticipant l’avenir, si nous ne voulons pas voir disparaître le caractère rural de nos villages et la qualité de son centre urbain.

    Nous devons prendre en mains notre évolution au lieu de nous contenter de la subir !

     

    La commune de Herve s’est montrée particulièrement inactive dans la mise en place d’outils de réflexion et de participation sur la politique d’aménagement du territoire.

    Ainsi, en sus des plans de secteur qui présentent de nombreuses lacunes, aucun schéma directeur et règlement communal n’a été élaboré et aucun plan d’aménagement particulier d’envergure n’existe (à l’exception d’un plan relatif à une petite partie de la ville de Herve, soit la rue de Bolland).

    Aucun outil de participation de la population à la politique d’aménagement du territoire n’a été instauré.

     

    Les conséquences sont particulièrement dramatiques pour l’évolution générale de notre environnement. La détérioration de notre cadre de vie représente une perte irréparable.

    Pourtant, nous sommes convaincus qu’il est possible de concilier le logement, l’activité économique et l’environnement. Mais cela n’est possible que par une volonté politique d’assurer entre ces diverses préoccupations le meilleur équilibre au bénéfice de tous.

     

    Nos propositions

     

    1. Convaincre la commune de soutenir le projet de création d’un parc naturel au Pays de Herve. Cette initiative permettrait d’ouvrir à la population un espace de réflexion et de concertation sur l’évolution de l’aménagement du territoire au Pays de Herve et plus particulièrement sur notre commune.
    2. Compléter cette initiative par une décentralisation de la gestion de l’aménagement du territoire par la création d’une Commission Consultative d’Aménagement du Territoire, à laquelle participe la population.

    3. Etudier et mettre en oeuvre un schéma de structure communal qui définit plus précisément l’affectation et la protection du sol.

    4. Etudier et mettre en oeuvre un plan communal de développement de l’environnement et de la nature qui ……….;

     

     

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    L’environnement

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    Fiche n° 11

    L’ENVIRONNEMENT

    Vue d’ensemble

    La protection de notre environnement est une nécessité qui n’échappe plus à la majorité de nos concitoyens. Nous sommes conscients de l’importance de l’environnement dans la qualité de notre cadre de vie. Qui plus est dans une commune comme la nôtre dont de nombreux visiteurs s’accordent à reconnaître la beauté des paysages et le charme de certains endroits encore préservés.

    La commune a engagé une éco-conseillère (Françoise Chapelier), dont le rôle est de suivre l’aspect environnemental des dossiers d’urbanisme traités par la commune et de fournir à la population les conseils adéquats en matière de protection de l’environnement.

    L’action communale en matière d’environnement au cours des dernières années a surtout été axée sur la mise en place de nouvelles mesures dans la récolte et le tri des déchets.
    Dans notre région, le traitement des déchets est assuré par l’intercommunale Intradel (Herstal) à laquelle les communes ont adhéré. C’est en général au travers d’Intradel que les options stratégiques sont définies et mises en oeuvre dans les communes. Ce fut le cas pour la construction des parcs à conteneurs, la mise en place des sacs payants (sacs verts), la récolte sélective à domicile (sacs bleus).

    D’autres actions ponctuelles ont également été menées : fauchage tardif, protection des oiseaux nocturnes dans les clochers, subventions à la sauvegarde des perrons, restauration et entretien de sentiers pédestres.

    Enfin, on soulignera également un réel effort d’information (à défaut de concertation) de l’échevinat de l’environnement à travers le bulletin communal.


    Notre avis

    Dans notre commune, le souci de l’environnement est une préoccupation relativement nouvelle pour les gestionnaires communaux. On peut dire que c’est essentiellement au cours de la dernière législature que des actions de protection et de mise en valeur de notre environnement ont été menées.

    Le bilan est toutefois décevant :

    – en ce qui concerne le traitement des déchets : le volume des déchets produits ne cesse d’augmenter. L’introduction du sac payant a provoqué un simple déplacement du lieu de récolte (du sac au parc à conteneurs). Après une période d’incitation à la fréquentation du parc à conteneurs (distribution de sacs gratuits), le règlement actuel limite les apports non payants au parc. La partie des déchets recyclés reste limitée, la plus grand part étant incinérée ou mise en décharge. C’est la démonstration des limites du système mis en place et de la nécessité de mettre en oeuvre une véritable politique de prévention des déchets.

    – en ce qui concerne la qualité des eaux : en dehors de la réalisation obligatoire du plan général d’égouttage, aucune mesure n’a été prise par la commune, ni en matière d’information, ni en ce qui concerne la mise en place. Encore moins en matière de concertation avec la population (voir à cet égard le projet d’installation d’une station d’épuration sur la Bèfve à Charneux qui a suscité une levée de boucliers des riverains). Nous avons le sentiment que personne ne se soucie vraiment de cette problématique, alors qu’il s’agit là du chantier communal le plus important de la prochaine décennie.

    – en ce qui concerne la protection de la nature : en dehors de quelques aménagements limités, il n’y a pas de projet, ni global, ni spécifique, de protection de la nature (pas de plan communal de développement de la nature, pas de zones naturelles préservées, pas de mesure spécifique de protection des zones humides, pas de mesure de sauvegarde de nos haies et des arbres hautes-tiges, etc ;

    – en ce qui concerne la pollution sonore : il n’existe pas de règlement communal contre la pollution sonore privée (troubles de voisinages) ni de mesures efficaces contre la pollution sonore publique (par exemple la nécessité impérieuse de la construction de murs anti-bruit le long de l’autoroute à Chaineux pourtant promis depuis longtemps ou l’instauration de zones de ralentissement efficaces (zones 30) dans les agglomérations). Le trafic aérien à basse altitude (surtout suite à l’augmentation importante des décollages à partir de l’aéroport de Maastricht) est quant à lui de plus en plus dense au-dessus du territoire de notre commune. Nous voudrions que la commune se joigne aux actions de lutte contre la pollution du trafic aérien.

    – en ce qui concerne la propreté publique : les accotements de voirie sont encombrés de multiples déchets (bouteilles, canettes, plastiques, etc). Les poubelles publiques sont trop peu nombreuses.

    – en ce qui concerne la concertation : aucune commission consultative n’a été créée, malgré les promesses électorales (voir programme PSC 1994).

    Nos propositions

    1. Créer une commission consultative pluraliste en matière de protection de l’environnement en y incluant notamment les associations de terrain.

    2. Mettre en place une politique de prévention des déchets par une information régulière (séances d’information, conférences, bulletin communal, etc) de la population sur les actions individuelles et collectives que nous pouvons mener pour produire moins de déchets.

    3. Mener la chasse aux déchets dans les services communaux et les achats effectués par la commune.

    4. Réétudier le plan général d’égouttage et définir des solutions adaptées après concertation avec la population concernée. Nous voulons, là où c’est possible, favoriser l’épuration par le lagunage et proposer la construction d’installations d’épuration individuelle regroupant plusieurs ménages (de 20 à 100 équivalents habitants), qui donneraient le meilleur rapport qualité/coût de revient.

    5. Mettre en place un plan communal de développement de la nature en vue de protéger et de restaurer des zones naturelles d’une grande richesse biologique.

    6. Instaurer des zones 30 dans toutes les agglomérations tant dans un souci de sécurité que de lutte contre le bruit. Arrêter un règlement communal contre les nuisances sonores du voisinage.

    7. Assurer un suivi régulier et poursuivre sans relâche les autorités régionales pour obtenir les mesures de protection contre la pollution des infrastructures publiques (autoroutes, TGV, trafic aérien).

    8. Organiser des actions de mobilisation pour la propreté publique des quartiers en sensibilisant les habitants au rôle que chacun peut jouer à ce niveau.

    9. Assurer un contrôle réel de l’application des réglementations en matière de protection de l’environnement (dépôts sauvages, feux interdits, propreté publique).

     

     

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